lundi 28 juillet 2014

Samedi 26 juillet - pente humide

Avec des orages une bonne partie de la semaine et un mois de juillet plus que venteux, ça fait plaisir de voir une météo favorable deux jours de suite pour ce weekend du 26/27. Certes, l'humidité résiduelle va réduire un peu les espoirs, mais quand même, deux jours de vol.
Une arrivée tardive au terrain suffit. L'humidité du matin, forme un plafond bas. Mais le soleil perce déjà et on sent que ça chauffe. D'ailleurs, au repas sur la terrasse de la salle para, ça chauffe. Peu de monde au début : Florian, Henri, Olivier. Puis se joignent Jacques, François, Jean-Mi, Bernard... Le soleil tape plus fort et les vélivoles arrivent avec lui. En piste, c'est toujours Florian le chef pour la fin de sa semaine d'instruction. Dans le remorqueur, Florian aussi. Il y a quelques élèves qui pour une fois sont arrivés avant 15h, des volontaires pour du K13 en solo, de l'astir, du LS4.
Les premiers décollage se font dans le plus pur style "non vas-y en premier je t'en prie surtout que je ne suis pas sûr que ça tienne". Pas grave, car en fait ça tient. Les pompes sont un peu carrées sous 900 m, le plafond atteint à peine 1200 en début de journée. Mais oh quoi hein ? Ca vole, et pas si mal.
Florian enchaîne les élèves, soutenu par Jacques en deuxième partie d'après-midi. Bienvenue au nouvel inscrit du jour : Adrien. Olivier, après 10 mois sans monoplace, se demande tout le vol comment il faut faire pour rentrer le train. Il restera sorti. Julien reprend le K8 à la suite de Jean-Louis.
Il y a quelques départs en circuit. Jacques lance son AS20, Eric son pégase, Jean-Claude le LS1. Il y a des raccrochages bas à Puylaurens, des tentatives de départ. Jean-Mi atteint tout de même Gaillac. Et il rentre. Le K6 ne rentre pas et se pose à Revel, occasion pour Florian d'opérer son premier convoyage. Sur moins de 10 kilomètres, ce n'est pas trop dépaysant.
La pente du soir est humide, ce qui signifie qu'il y a un courant d'air frais descendant qui bloque la restitution. Donc, pas de pente. A 20h tout est rangé, certains vont à la bière, d'autres à Carcassonne.

jeudi 17 juillet 2014

15 juillet - thermiques purs

Il y a un moyen infaillible de reconnaître une journée d'ascendances faibles et de plafond bas. Si vous voyez Jean-Claude arriver tôt avec son casse-croûte, vous êtes sûr que vous en avez une. Mardi, ça n'a pas raté.
Le hangar était ouvert dès le matin grâce à Jacques. Le plein de la cuve était fait, le midour était prêt et les cumuls bourgeonnaient déjà. C'était un peu avant midi. Puis le casse-croûte est arrivé et les cumulus sont partis.
Pour faire bonne figure, les vélivoles ont bien essayé de voler un peu. Plus d'une heure pour Jacques qui s'est bien battu en ronds à l'antenne de la Grande Faille. entre 20 minutes et une heure pour les autres. Gilles et Olivier en ont profité pour faire quelques tours de piste, mais c'était bien la seule chose à faire. Par moment, comme un pet de lapin qui faisait trembler es sens proprioceptifs des pilotes, mais en fait non. On aurait bien eu envie de faire du Twin, mais d'ici à le sortir du fond du hangar pour un vol de 10 minutes...
Journée bâchée avant 18h. Apéro.

lundi 14 juillet - nuages en feu d'artifice

Le 14 juillet, c'est le début de ma semaine de vacances en tant qu'instructeur de permanence à VVMN. La météo touriste prévoit un ciel gris avec des éclaircies, ce qui au mois de juillet signifie une abondance de cumulus. Glop glop.
L'abondance de cumulus est un peu forte le matin et le plafond n'est pas haut. A l'heure des décollages, nous sommes encore en train de manger. Mais nous mangeons au soleil, c'est bon signe.
A l'heure de la mise en piste, ce n'est pas la foule mais il ya déjà de quoi s'occuper. J'ai deux élèves, peut-être trois. Il y a Deux VIs d'arrivés, et deux monoplaces sont en 30 pour un départ en circuit. Le Janus de Frédo&Steph (sont de supeeeers amis...) enchaîne pour les circuiteurs.
Je commence avec Gilles, et tout de suite on sent qu'il ya un truc inhabituel, un truc qui cloche... ça monte. Pas furieusement, mais quand même entre 1 et 2 m/s ! Donc si en fait, furieusement. Il y a un peu de vent mais c'est toujours un bon exercice en K13 de se fixer Revel comme destination. AU bout d'une heure il est temps de changer de pilote.
Au sol, Paul continue dans la série des VIs. Eric attrape le K8, Jacques le Ka6. IL ne faut pas confondre parce que Jacques est dans l'AS20.
Je repars avec Julien. Pas n'importe quel Julien. Supercopter, Super-Crevard, la terreur des caribous. De retour en France, il a à peine défait sa valise et il a empoigné son sac de vol pour revenir faire du K13. C'est beau. En place avant, il récite son CRIS (de tabernac') et c'est parti pour jouer dans les thermiques qui diminuent déjà. Il est 18h.
Pendant ce temps, le T21 de l'APPARAT enchaîne les vols, ce qui permet à notre tout nouveau remorqueur de tester les remorqués à plus faible vitesse. C'est formateur.
Les circuiteurs sont de retour. Tous. Luc a des souvenirs émus de la Ramière et du cimetière de Lavaur avec sa pompe de la mort.
Pour terminer la journée, je fais un VI "perso" pour la famille du Druide. Et là miracle, la pente commence à donner. Pour de vrai. A 600 m certes, mais quand même. Et c'est parti pour la tournée des écureuils de la pente, on passe chez Gérérd, Kevin, Margot et Saturnin. Le T21 revient jouer un peu, mais on sent que le hangar commence à se ranger. La tour nous appelle "D-2066, il n'y a plus que 2 bières". Les fourbes. Mais sous prétexte d'une durée de VI déjà très correcte, je décide de revenir sur le plancher des boœfs.
La semaine commence bien. Demain c'est un peu plus pur mais ça devrait être bon.

lundi 7 juillet 2014

JLPL - le jour le plus long 2014

Après un report pour causse de météo orageuse, le jour le plus long a bien eu lieu ce samedi à la Montagne Noire. En jargon vélivole, le jour le plus long consiste à décoller dès que l'on peut, et à voler jusqu'à ce qu'on ne le puisse plus. La réglementation aéronautique permet des marges de 30 minutes respectivement avant et après le lever et le coucher du soleil. Ce samedi 5 juillet, cela donnait un premier décollage aux environs de 5h50, et un atterrissage vers 22h05. Avec les marges, cela promettait une journée étendue sur 16 heures.
Reportage.
Motivés par un lever matinal et arrivés la veille afin de dormir sur place, un petit groupe de 7 personnes se lève de nuit (le réveil de Henri sonne à 5h15, aïe...) afin d'avoir le temps de sortir les planeurs et l'avion remorqueur. Blague du jour : le plein du midour n'est pas fait il faut retourner chercher la citerne afin de remplir le réservoir. Un peu de retard pour le premier remorqué donc, mais l'ASH30 décolle pile à l'heure, surtout que François et Chantal étaient en piste quand les précédents se levaient à peine.
L'air est tiède mais stable, le vent faible. Le premier remorqué de Paul et Nico en K13 dure donc un peu trop longtemps pour permettre au second planeur de profiter officiellement du lever de soleil depuis les airs. Mais Paul et Olivier ne s'en plaignent pas : le spectacle vaut tout de même le coup d'œil.
Avec 3 biplaces et un remorqueur, cela fait 7 personnes qui profitent de ce petit plaisir annuel. Et ils ne vont pas s'arrêter là vu que la météo clémente invite à prendre le petit déjeuner en terrasse, au pied de la tour pour être précis. Suite à l'installation d'une table et d'une nappe (en tissus, eh oui), le café est servi, ainsi que le thé, le jus d'orange et les tartines de confiture ou de beurre. Le temps passant, d'autres vélivoles moins courageux se joignent aux plus courageux.
La stabilité de l'air et les brumes accrochées aux (bas) reliefs ne sont pas de très bon augure pour les thermiques de la journée. Il est donc urgent d'attendre et le comité des fêtes en profite pour se rendre au marché afin de faire les courses pour le soir. L'exercice est toujours intéressant. Vous savez que vous aurez entre X et Y personnes au repas. Il faut donc faire les courses pour Y avec le budget pour X. Tout ça avec quelques contraintes fortes comme la qualité du punch car on ne badine pas avec le rhum. L'exercice est tout de même très agréable quand il permet de se promener au marché de Revel.
Au terrain, les occupations de remplacement alternent entre tonte et montage des planeurs de l'APPARAT revenus du Causse Méjean.
Pour le repas de midi, chacun se trouve de quoi se mettre sous la dent. Le repas est pris en terrasse, mais cette fois c'est celle de la salle para. Il y a déjà beaucoup plus de monde.
La météo ne s'arrange pas vraiment mais l'activité de piste va cependant bien repartir. Florian continue sa formation au remorquage avec le Druide. Nicolas (pas le même que celui du matin) fait son premier vol en planeur. Mickaël continue la leçon sur le virage. Mais aussi des lâchers machine : Paul en VC, Eric et Christophe sur K8. Le vent est calme, la météo propice aux tours de piste. Henri se refait la main au LS4, l'ASH va visiter la (très) lointaine confluence. Quelques VIs persos pour Olivier. Un +1 également pour Paul.
La plupart des vols tourne autour du quart d'heure. Mais la planche se remplit doucement et les vols s'enchaînent au son du prix réduit du remorqué pour la journée. Le soir approchant, les derniers préparatifs pour l'apéro et le repas offrent à une équipe de choc de parfaire ses connaissance et découpage de fruits selon un gabarit précis. Quelques tâches sur les vêtements, aucun blessé. Mais Julien n'est pas là alors évidemment le risque est réduit.
Retour en piste pour les derniers vols de la journée, au coucher du soleil. Le NB et le NC feront chacun deux vols, avec encore 2 VIs persos et un dernier atterrissage dans les temps sur une piste qui commence à perdre de son vert tendre de l'après-midi. Il fait nuit, la journée est finie. La journée de vols. Mais le JLPL continue.
Le temps de ranger les machines, fermer, remplir les papiers... la tour s'éteint bientôt et les derniers administratifs peuvent enfin rejoindre le voluptueux flot de punch qui coule dans les gosiers euphoriques des vélivoles comblés. Apéro. Eric en profite pour arroser des trucs en retard, on ne sait plus trop quoi mais en tout cas une accumulation de petits événements (lâchers machines, gain de 1000 mètres, 5 heures) qu'il est toujours bon de fêter. Les grincheux objecteront qu'il est interdit de cumuler des arrosages en une seule fois. Je leur répondrai que ça fait longtemps que j'ai vu quelqu'un arroser ses 5 heures. Généralement c'est le brevet D complet qui est arrosé.
Les tables du midi sont toujours à l'extérieur de la salle para, et elles y resteront puisque la température est toujours agréable. Le barbecue rougeoie, le volume sonore monte. C'est bon signe.
Les trois tables alignées offrent une moyenne d'âge inférieure à l'habituelle. Il y a de nouveaux et jeunes inscrits. Il y a de jeunes extérieurs et extérieures. En fin fin de soirée, genre vers 4h du mat', la photo de groupe montre 5 extérieurs et 2 inscrits du jour. Et le comité des fêtes bien sûr, cela va de soi. Le club vieillirait-il ? En tout cas, on se couche toujours plus tard que St Crépin...
Et pour terminer les remerciements en vrac :
  • à Chantal pour ses adresses dans le marché de Revel
  • aux vrais pilotes pour la cat3 et les 400m de visi minimum
  • à 0,5 pour avoir été sage alors qu'on sait très bien de quoi papa est capable
  • aux apprentis cuistots qui ont finalement préparé tout le repas avec des instructions minimums et floues
  • aux danseurs de boogie-woogie pour l'animation et la musique
  • à François pour la motivation des troupes toute la journée
  • au rhum on/off pour s'être fait oublier dans le congélo
  • à Mathilde pour avoir persuadé Paul de rester à la soirée (oui parce que c'est forcément comme ça que ça s'est passé)
Vivement l'année prochain. Mais d'abord laisser-moi dormir quelques jours pour récupérer. Heureusement demain on ne vole pas, c'est orageux. Il paraît. Je vais peut-être fermer le toit ouvrant de ma voiture d'ailleurs...