lundi 30 décembre 2013

Dimanche 29 décembre - derniers vols

Le vent d'Autan reprenant des forces pour les dernières heures de 2013, ce dimanche était l'occasion ou jamais de clôturer une année faite de courts mais nombreux et beaux vols. Une journée pour continuer sur la lancée de c'est pas très volable mais ça fait tellement plaisir que j'y vais. De toute façon il y a des élèves, et les élèves ont toujours soif de connaissance. Mais d'abord l'instructeur a soif de café, surtout qu'il est agrémenté d'une galette (déjà ? déjà) et d'une seconde qui ne tarde pas à l'accompagner.
En piste, deux élèves donc, et un relâcher. Le vent pousse ses 30 ou 40 km/h, provenance très ouest. Trop ouest. Sûrement peu de pente mais on ne sait jamais. On hésite dix secondes à partir à la voiture mais non, c'est ouest. Pas de voiture, pas de midour (il est en visite) il reste l'avion jaune. Merci François pour l'après-midi de remorquage.
Les premiers remorqués confirment que la pente ne fait pas de miracles. Les pilotes fins et légers arrivent à tenir dans du rien, on est sûrs que Super-Crevard aurait fait 5 heures. Le plafond est raisonnablement vers 900 m.
Et soudain, dans un accès d'hallucination collective, les varios indiquent une pompe. Une vraie pompe à plus d'un m/s, et même des pics au dessus de deux. Le cerveau se recalibre en mode thermique (un 29 décembre quand même) et on enroule afin de reprendre 100 ou 200 mètres. L'hallucination dure quelques minutes mais les effets sont là. Il n'y aura pas eu que des vols de 10 minutes ou des longs remorqués, on a tenu, et dans une pompe. L'effet d'hallucination et de plus renforcé par une petite bruine. Déjà vous voyez ce que c'est qu'une bruine. C'est pas bien épais. Et bien là c'était une petite bruine. Imaginez. Et donc cette petite bruine crée un arc-en-ciel sur Revel. Mais l'intérêt d'être en l'air c'est qu'on peu voir la totalité de l'arc-en-ciel, donc les 360° du cercle complet. Oubliez les gobelins qui crèchent aux extrémités pour garder le trésor, les extrémités n'existent pas. Magique je vous dis.
Les vols s'enchaînent, K13, Ka8, LS4. Quelques embouteillages en pistes 30 concentrent l'attention des pilotes qui jouent à choisir la piste et le point d'aboutissement en fonction des décollages et atterrissages des autres. Les derniers décollages approchent. Le soleil décline. Les appareils photo sortent.
Les derniers remorqués sont un peu plus longs mais c'est ce qu'il faut pour profiter au mieux des dernières lueurs du couchant. On en profite même pour aller chatouiller les nuages, et on descend doucement, comme l'astre du jour qui finit par se cacher derrière la barrière nuageuse et lointaine. La température chute alors brusquement, et l'envie nous prend de revenir au sol. Presque 6 heures de vol aujourd'hui.

jeudi 26 décembre 2013

L'indispensable Assemblée Générale

Décembre. La Saint Nicolas, le Téléthon, Noël, et... l'Assemblée Générale de VVMN. Et qui dit Assemblée Générale dit soirée de l'année. Pour cela, un dispositif digne des plus grands concerts de Charles Trenet au stade de France.
Etape première, rassemblez les ingrédients. De nature diverses et variées, les ingrédients comprennent des légumes (oui je sais), des membres du Conseil d'Administration, des nuages, des petits choux, des bouteilles (je vous sens rassurés), des planeurs, des gags, du chocolat, le rapport des comptes, un remorqueur, un système sonophone, une estrade, une table à langer, un président, du poisson (nan je déconne) et un piquelune. Ok, un piquelune-laveur parce que j'ai du mal à échapper à cette référence facile.
Sur le pont dès midi, l'équipe de choc s'active tôt car il y a beaucoup à préparer pour le soir. Et l'AG commence à 18h, il faut que tout soit prêt avant. Ou en tout cas le plus possible. Et encore, c'est sans compter les semaines de préparation qui ont précédé, tout cela sous la direction de Julien qui prend à coeur de nous concocter une soirée de qualité. Sauf pour le bilan financier, là désolé on n'y peut rien mais c'est l'exercice imposé.

Déchargement des victuailles

Les préparatifs vont bon train quand soudain le ciel se rappelle à notre bon souvenir. La douceur de décembre nous propose un azur bleu mi-occupé par de blancs nuages bas. Bas signifiant à hauteur de tour de piste. Rien que pour enquiquiner les élèves. Clairement, pas de pente, pas de thermique (c'est décembre aussi), mais de quoi aller titiller les fines gouttelettes en suspension pour un vol qui sera potentiellement le dernier de l'année, surtout pour ceux qui partent durant les fêtes. Michael, Christophe et Gilles sont volontaires pour s'essayer au survol de nuage (on a le droit sous la surface S) et aux approches par tour de piste contrarié. Les vols sont courts, mais il y a toujours de quoi apprendre. Leçon particulière du jour : le rayon de virage. Bien l'anticiper quand on fait demi-tour face au nuage, sinon on se fait avoir.

La cocarde du pilote

Après quelques vols, il est temps de se rentrer. Et d'une il fait moins jour. Et de deux il serait sympa d'aller donner un coup de main en cuisine. Et de trois le ciel est brusquement envahi de parisiens, ça fait peur. Mais nooooooooooooon, ça fait plaisir, merci d'avoir fait le déplacement.

Une aurore rouge se couche, les parisiens sont arrivés

La cuisine est... agrandie. Puisque la soirée a lieu dans le hall de montage aménagé en cabaret pour l'occasion (des tables, une estrade), la salle para toute entière tient lieu de cuisine et dépendance associée. Les assiettes s'y alignent, les odeurs y montent, les petites mains s'y affairent. Dans un bureau voisin, le bureau de VVMN met la dernière main aux présentation de la fin d'après-midi. Dans un bureau également voisin, Alice tente de dormir alors que les animations de la soirée sont peaufinées, répétées et mises-z-en page. Il est 17h55.
L'AG commence presqu'à l'heure et le quorum est atteint, enfin surtout dès qu'on a trouvé des stylos pour faire signer les présents. Je passe rapidement sur ces moments de joie d'allégresse et de fête explosive, l'AG c'est tellement d'émotion que je ne veux pas tenter de la retranscrire ici sous peine d'en perdre la substantifique moëlle. Je vous laisse à vos doux souvenirs, et si vous n'étiez pas là tant pis pour vous, vous ne savez pas ce que vous ratez. Surtout le moment où Henri... mais j'ai écrit que je ne dirai rien.

Rapport financier sur fond de bilan d'activité, hilarant

La soirée peut enfin commencer, l'apéro est servi sous les tentes. Pardon, sous les parachutes déployés pour l'occasion et la décoration. Deux couleurs de parachute, normal ou fruits rouges. Quelle coïncidence. Il en faudrait un troisième couleur vodka-13. Pendant l'apéro, les cuisiniers vérifient les cuissons, terminent le dressage des assiettes de l'entrée, mettent les tables en place, alignent les chaises, déplacent des bouteilles. Et une carafe d'eau. Mais je ne dis pas pour qui, je ne suis pas une balance.
Pour la première fois depuis pfiouh, tout ça d'années, par de Burger Quiz. Afin de renouveler la soirée, c'est un Petit Journal de VVMN qui est présenté ce soir aux éminents membres vélivoles et véliphages. L'avantage du Petit Journal, c'est qu'il permet de mélanger une prestation scénique en direct (le présentateur) et les sketchs filmés et montés avant la journée de l'AG. Au sommaire de ce Petit Journal, un reportage sur les chasseurs de notre région, la remise des prix, les brèves de Catherine et Liliane, du théâtre en direct et en public, la remise de la coupe VVMN et un reportage-choc sur la Grande Faille.

Le présentateur


Le sketch de l'instructeur (le même qu'en 2007)


Là c'est marqué dessus, je vous laisse lire


Le Petit Journal de la Montagne Noire 2013 par kiloromeo67
Le tout saupoudré entre les différents ravissements gustatifs du repas, merveilleuse farandole de plats et d'assiettes colorées et délicieuses. Jusqu'au dessert, des profiteroles quand même parce qu'on ne se fiche pas de vous. Et puis parce qu'Alice a insisté. Enfin ça c'est ce que dit Flo.
La soirée passe, les convives s'éclipsent, les verres se vident (tout seuls, un vrai mystère), le volume sonore monte doucement, l'euphorie aussi. On revoit de vieux films d'AG précédentes, on ressort les anecdotes. Steph fait une blague drôle. On rit. Puis on se couche.

lundi 9 décembre 2013

Dimanche 8 décembre - on mange dehors

En ce dimanche de décembre avec prévision de léger vent d'Autan, il était facile de rester couché. Surtout qu'au lever des yeux vers une honnête fin de matinée à Toulouse, la brume obscurcissait toujours les fenêtres et le sol n'était pas toujours visible du haut d'un éventuel cinquième étage. Vélivole, tu sens que ce ne sera pas la journée du siècle.
Mais le terrain nous appelle, là-haut sur la Montagne, le musée est ouvert pour le Téléthon et un LS4 demande à être remonté suite à l'opération de la veille pour la même bonne oeuvre. Bénévolat, tu sais parfois nous tirer du lit quand nous préférerions nous y enfoncer un peu plus.
La route depuis Toulouse se fait dans ou hors la brume résiduelle, au hasard des reliefs épars qui jonchent la route. Des fois le capot ressort de la nébulosité, des fois le feu anti-brouillard requiert un allumage pour quelques minutes.
En arrivant à St Félix, l'auto sort la tête, hisse le cou, aperçoit au loin l'aérodrome et son encerclement de nuages bas, puis replonge dans les nuages. La route de Castelnaudary est grise au début, mais on sent que la lumière n'est pas loin au dessus. Au bout de quelques kilomètres, une légère montée permet d'arriver à la limite supérieure de la couche, et le soleil éclaire les champs desquels se détachent encore quelques vapeurs. Il est alors temps de tourner à droite pour la montée finale autant que sinueuse vers l'aérodrome de destination.

la route entre Revel et Castenaudary

à la limite soleil-nuage


St Félix perché sur son pic de nuages

En haut, il fait grand beau. Comme il est largement l'heure de déjeuner, les deux nombreux vélivoles en place ont sorti les tables et quelques chaises pour accueillir les arrivants. Nous serons quatre à profiter de ce repas en terrasse, avec vue sur la plaine et les lointaines Pyrénées pour les plus rapidement assis.

sortez les lunettes de soleil, on est en décembre !

Quelques rillettes, gras-double, raisins et poumpet plus tard, l'activité reprend ses droits là où une sieste aurait aimé en faire de même. L'après-midi commence par remonter les sièges à l'arrière du J5, puis la remorque du LS4 est acheminée vers le hangar. Là, on commence à se demander où on va bien pouvoir ranger le planeur une fois qu'il sera en un seul morceau... Doit(on déplacer le K8 à droite, à gauche ? Quid du K13 ? Mais en fait... mais en fait il fait beau. Allez hop : dehors le K13, ça aidera à y voir plus clair. Et tant que nous y sommes, un détour par le hangar des planeurs privés afin de mettre un AS20 en remorque, basculer un Janus pour permettre la rentrée d'un autre remorque. Le soleil incite même les heureus propriétaires desdites remorques à entamer un lavage de printemps légèrement anachronique mais le soleil à cet effet euphorisant parfois.
Quant au K13 sorti, il est aligné en piste 30. Gilles et Olivier s'y installent dans le but d'aller tâter du tour de piste. Le vent est très légèrement Autan, mais très légèrement. Après un décollage sans histoire derrière le Midour, on se rassure en voyant que cet Autan n'est pas méchant. Ceci dit pour l'exercice et puisqu'il est toujours intéressant de construire la prise de terrain, l'atterrissage en piste 03 se fera à main droite aujourd'hui. Et toc.
Entre les deux vols, notons que le LS4 est remonté et que le motoplaneur SF28 en profite pour aller se dégourdir les ailes avec Jean-Michel aux commandes, qui enchaîne décollages et prises de terrain en piste 12.
Revenons en piste, avec Christophe. Christophe, non-content de réparer les deux golfettes afin de les passer d'un fonctionnement asthmatique à un fonctionnement qui ferait rougir d'envie la plus sportive des Ferrari (ou presque), est pris d'une envie d'aller toucher le ciel. Muni d'un instructeur pour sac de sable en place arrière, Christophe se paie le record de durée de la journée avec 15 longues minutes. Il paraît même qu'il aurait trouvé un variomètre positif à +0,2 m/s pendant plusieurs secondes. Les experts météorologues du gouvernement planchent sur la question afin de vérifier le niveau de crédibilité de ce témoignage.
Le hangar est ensuite rangé, verrouillé et laissé là par les heureux vélivoles qui rentrent tous chez eux.
Tous ? Non. Un petit groupe de motivés planche sur les comptes en vue de l'Assemblée Générale de l'association samedi prochain. Et au fait la remorque du lS4 ? Ouuuups ! Elle est encore accrochée derrière le J5, et l'attellage est garé devant le hangar des remorques. Il fait nuit, il fait froid, il n'y a plus grand monde. Mais il faut quand même rentrer tout ça à l'abri. Blague de dernière minute : le froid a coincé les mâchoires des freins de la remorque verte afin d'offrir une résistance incompatible avec notre volonté de la déplacer rapidement. Mais quand on est motivés pour rentrer chez soi, on pousse plus fort et on voit que ça bouge quand même. Remorques bougées, J5 rentré, porte fermées. Journée terminée.

dimanche 8 décembre 2013

Téléthon 2013

Comme tous les ans depuis 2007, VVMN a participé au Téléthon de Revel.

Formule habituelle déjà bien éprouvée:
- simulateur de vol (merci beaucoup au Comité Départemental de Vol à Voile pour le prêt du matériel et à Eric de l'avoir récupéré au terrain de Luchon)
- vente de calendriers, de gâteaux, de photos et de vols d'initiation

Au fil des ans, notre organisation est bien rodée: démontage du planeur au terrain le matin, chargement du matériel dans le J5, etc... Et comme d'habitude, l'arrivée au centre de Revel avec la remorque  fait son petit effet dans le décor bucolique du beffroi et de la place en cours de nettoyage avec ses traditionnelles balayeuses et sa jardinière de légumes écrasés sur le bitume, vestiges du marché du samedi matin.

Un transport qui a nécessité l'intervention des bérets verts
Mais cette année, on monte en gamme: ce n'est pas un pégase ni un LS1 qui fera le bonheur des enfants venus faire d'horribles crashes virtuels sur le simulateur, mais le LS4 JO, que nous avons maquillé en ZT en enlevant le winglets. Mais même avec ce subterfuge, impossible de berner Jean-Claude qui, tel un chien de chasse aux aguets, a senti l'odeur de son fidèle destrier et a remonté sa trace jusque sous la halle, délaissant pour l'occasion ses amis de la grande faille.

L'aile du LS4 sous la surveillance de Jean-Claude

Après une installation bien rodée, à base de slalom entre les piliers de la halle avec les ailes et le fuselage, voici le stand monté:





L'affluence est au rendez-vous sous la halle, comme chaque année, et le public se masse autour de la scène improvisée où un spectacle de danse semble monopoliser l'attention. Toujours est-il que malgré toute cette foule, on ne se presse pas autour du stand VVMN, ni autour de celui de l'APPARAT qui organise pourtant une tombola avec, à la clé, un somptueux sapin de noël nain à gagner. L'appât du gain ne semble pas être la motivation première des visiteurs et nous finissons par monter une économie parallèle entre les deux associations, où chacun achète les produits de l'autre: nos amis du musée s'empiffrent de nos gâteaux tandis que nous achetons des tickets de tombola. Et ça marche plutôt bien, sauf qu'un ticket de tombola ne se mange pas (enfin physiquement c'est tout à fait possible mais c'est moins bon...).


Mention spéciale pour la dame qui est venue acheter un gâteau entier, tout de même! On commençait à croire que nos productions pâtissières n'intéressaient que nous...


Le simulateur, lui, attire tout de même un peu de monde. Les enfants, en grande majorité, comme d'habitude. On signalera tout de même le regain d'intérêt de Christophe pour cet appareil quand il s'agit d'initier une charmante pilote avion revéloise aux joies du vol virtuel sans moteur.

 


Une très bonne journée, au final, qui nous a tout de même permis de récolter 250€ au profit de l'AFM.

Rendez-vous l'année prochaine pour l'édition 2014!

samedi 7 décembre 2013

Exclusif ! - Julien paie sa facture

Ce samedi pour le Téléthon, la France nous a étonné, la France nous a espatouffé, la France a fait des miracles. Oui, public fidèle, public merveilleux, sache que c'est sous la halle du marché de Revel, beffroi parmi les beffroi, lieu à l'honneur pour les associations qui s'engage pour le Téléthon, que Julien a solennellement remis de l'argent au trésorier de VVMN.
Nous le voyons ici remettre une grosse liasse de chèques vacances, que François s'est empressé de mettre au coffre dans la crainte que le donneur ne se rétracte. Un bien beau geste de la part de Julien, comme on n'en voit pas tous les jours.

lundi 2 décembre 2013

Les calendriers 2014 sont arrives!

Et ils sont beaux! Si ce n'est pas déjà fait, dépêchez-vous de commander le vôtre car il n'y en aura pas pour tout le monde.



Format A3, 15€ l'unité. Les bénéfices iront au profit du Telethon.

Réservation par mail à boire.ou.voler@gmail.com

Dimanche 1er décembre 2013 : Pente froide



MTO Dimanche = pente fraiche. On les connait les prévis de François agrémentées d’un schéma avec des râteaux, et des polygones de couleurs, généralement c’est pour faire venir les gens au terrain pour ne pas boire sa bière tout seul. Et bien pour une fois non ! La météo était pour une fois bonne. On n’a quand même pas pu démarrer avant 13h30 faute au plafond sous les 600m… 
 
Aujourd’hui pas mal de double ou de retour en double pour les conditions piste 30 vent fort. Le nouveau k13 de l’écurie, le D66 avec Julien, le twin avec Jacques, le CLAM avec Jacques. Et en solo, Jacques a fait un tour avec son planeur (comment ça on y comprend rien avec tous ces Jacques en planeur ?), Pierre a pris le LS1, Eric le LS4, Eric et Henri le Janus, Christophe le K8 François son ASH30. Donc au final pas mal de monde en l’air pour profiter des quelques thermiques sous les rues de nuages puis de la pente. 




Seul l’ASH s’est risqué jusqu’à Dourgne, les autres avaient trop peur de finir gelés en attendant les dépanneurs dans leur champs. Au final une bien belle journée glaciale de vol, ça fait plaisir ! En espérant d’autres belle journées en décembre.





Week End SWAF : 23 24 novembre 2013


C’est maintenant une tradition, comme pour le Beaujolais nouveau, la SWAF arrive fin novembre. Mais sans le gout de banane. Malheureusement en cette saison avancée, il est assez rare d’avoir un temps radieux. Météo Chance avait prédit de la neige, c’est dire ! Pas l’ombre d’un flocon, par contre des nuages. Ça va surement se lever ? Compte la dessus… Donc le Samedi fut brumeux. La SWAF a occupé son après-midi en visitant l’APPARAT et ensuite en visionnant des films VMMN Punch Prod. Pendant ce temps, certains s’occupaient de la nouvelle salle de peinture, d’autres de faire un rideau d’isolation thermique pour l’AG et d’autre du punch et de la tartiflette pour la soirée. Car qui dit grand froid dit grand moyen. Ce soir c’est soupe pour se réchauffer et tartiflette pour se régaler. Le plus dur dans cette journée fut en fait d’attendre 19h pour commencer l’apéro. D’ailleurs on n’a pas réussi. Je n’aime pas balancer mais c’est de la faute à François ! Sur la soirée, rien de nouveau au soleil, ah si peut être le VodK13, le nouveau cocktail du comité des fêtes, très plébiscité et apprécié ! L’autre nouveauté c’est que cette fois Baptiste n’a pas perdu son portable, juste sa crédibilité. Comme à chaque soirée SWAF, il y a eu des chants, d’autant qu’Emeric était là (il ne s’est même pas vaché !), un cardinal PAF : BLU (intronisé par Bernard en personne), des gens qui se couchent avant minuit (ça vole demain), des gens qui se couchent très tard (ça vole pas demain hein regarde), de la musique et des cocktails empiriques. Par contre chose bizarre, le bar ne s’est pas enflammé. Bizarre…

Le lendemain il y avait encore de la brume, pour certain à l’intérieur de la boite crânienne. Pour les autres le plafond n’était pas bien haut, mais la motivation était là et les planeurs prêts et alignés. Nous sommes donc partis, avec un plafond vraiment bas mais la possibilité de passer au-dessus (dégagé sur la plaine) et de faire de la pente de nuage. C’était assez sympa. L’atterro était assez sportif avec un tour de piste 30 très rapproché faute de plafond. Affaiblis par le froid, vers 13h, 13h30, tout le monde se pose pour aller manger, chaud bien sûr ! Au retour le plafond a baissé (on pensait pas que c’était possible) et surtout le trou dans la plaine c’est refermé.


On a essayé, il y avait encore de la pente, mais vraiment pas de plafond. Du coup on s’est reposé et on a bâché la journée à 14h30… On a quand même profité de la SWAF pour démonter le NC qui part en atelier.

Même si la météo n’était pas au rendez-vous, on s’est bien amusé avec nos amis de la SWAF, une super soirée, des vols et des prises de terrain impressionnantes pour les chanceux qui ont pu se mettre le cul en l’air. Et en plus ils ont nettoyé la salle para de fond en comble !