lundi 27 juin 2011

Samedi 25 Juin 2011 : Le jour le plus long


Le 6 juin 1944, 5h35, la barge de débarquement LCM3 tangue terriblement dans la mer démontée au large de Colleville sur Mer. Dedans, le sergent chef Bradley et sa compagnie attendent avec anxiété l’accostage sur la plage normande et la débauche de fureur qui s’en suivra. Pour ces hommes ce jour sera « le jour le plus long »
Cet article ne raconte pas leur histoire…

Il raconte l’histoire d’un autre « jour le plus long », il y aura moins d’allemands mais la fureur sera quand même au rendez vous !

Tout commença le vendredi 24 au soir, la journée de thermique pur à 1500 m, se termina tranquillement par une douce pente qui nous permit d’attendre le coucher du soleil aux commandes de nos machines pendant que François faisait quelques reconnaissances basse hauteur…




S’en suivit un goutage du punch de demain et un petit repas pour les courageux qui en plus de faire le jour le plus long avaient décidé de faire la nuit la plus courte !

5h30, le réveil est dur, le ciel encore sombre, il est temps de mettre en piste. L’ASH a passé la nuit aligné sur la piste histoire d’être prêt à temps. 30 min pile avant le début du soleil, les deux remorqueurs s’élancent avec l’ASH et le 2078, bientôt suivis par le bijave.




Atterrissage à 6h du mat...

Autant crever l’abcès tout de suite : ce n’était pas fumant ! Autant à la dernière édition il y avait de la pente, autant là… Rien ! Pas un pet de vent, le calme absolu, l’air était si limpide qu’on aurait pu voir à travers si on avait ouvert les yeux. Après une descente en balistique (des fois longue : 55 min pour l’ASH) il est l’heure de prendre le petit déjeuner… ou de se recoucher pour certains…

Durant la matinée, les vols se sont succédés, sans grand succès justement jusqu’au pique-nique tant attendu.

La matinée ne fut cependant pas calme pour tout le monde : pour Baptiste, le stress était là, tergiversant entre l’impatience et une procrastination des plus intense, il attendait Jean-Jacques Fleuchard pour passer son épreuve de Brevet. Rassurez-vous tout cela s’est très bien passé, il ne manque plus qu’à arroser cet heureux événement. Et comme un arrosage n’arrive jamais seul, Baptiste a été lâché K8 dans l’après midi.


Baptiste a encore été victime d'un orage local...



Le repas à peine englouti il est temps de redécoller et de profiter des thermiques naissants. Bon d’accord le S est en trop, il n’y a finalement eu qu’un seul thermique… Mais il a permis de pas mal tenir !


Au sol l'ombre est chère


En vol dans LA pompe

Les vols se sont ainsi succédés avec une régularité stakhanoviçienne jusqu’à la tombée de la nuit.


Le trésor est au pied de l'arc en ciel !

Pendant ce temps, le repas a été préparé par le comité des fêtes et toutes les petites mains qui ont prêté main forte. Ce qui fait qu’à la fermeture des portes du hangar, le punch était déjà servi : la fête du punch pouvait commencer !

La fatigue aidant, les punchs et le mojito firent des ravages, le niveau sonore (et des blagues de Stéphane) atteignit des sommets. Et comme il faisait encore chaud, ou que nous ne sentions plus le froid : nous avons décidé de manger dehors les salades et grillades préparées.


Le problème avec le jour le plus long c’est qu’on se pose tard, donc on prend l’apéro tard, et donc on dîne tard (sauf pour François qui, profitant de l’absence de Chantal, pique dans les plats avant, honte à toi !!!). Résultat : « il serait peut-être temps de servir le dessert ? » « Effectivement il est 2 heures du mat… »

Après le dessert, spécialité maison où il était bien difficile de dire ce qu’il y avait de dedans, la composition changeant en fonction des préparateurs, les départs ont débuté pendant que d’autres trouvaient refuge autour de la marmite de punch ou de l’animation pyrotechnique de la soirée : la confection du Chihuahua, pas le chien c’est dégueulasse, la boisson.


Une soirée enflammée

Et presque 24h après s’être levés, les valeureux derniers ont regagné leur couche, de toutes façons : « demain c’est autan… »
Ce qui s’est avéré !

En résumé une bien belle journée avec de l’activité et beaucoup de monde. Même si la météo n’était pas tout à fait là, ça fait quand même plaisir de voir tout le monde le même jour au terrain !

Merci à l’Autan d’avoir attendu le Dimanche pour souffler
Pas merci au Nord Ouest de ne pas avoir soufflé samedi
Merci à Baptiste d’alimenter la moitié des futurs arrosages
Pas merci à Intermarché de fermer à 19h30, même le vendredi soir
Merci aux Antilles Française pour leur contribution à leur soirée avec la distillation du Rhum
Merci à Upsa, pour avoir contribué à un meilleur dimanche grâce à la mise en vente du Doliprane
Pas merci à Upsa de limiter la prise à 3g par jour…
Merci au comité des fêtes d’avoir déclenché un banc zobé pour lui-même !
Merci à tous ceux qui nous ont aidé à nettoyer la cuisine avant, après et à faire la vaisselle
Pas merci aux gens qui laissent des noyaux de pêche par terre dans la cuisine. Si un arbre pousse on aura l’air malin tiens !
Merci à Robin pour ses magnifiques avions dont on peut amortir l’achat en un seul remorqué
Pas merci à cette saloperie de lave-vaisselle d’avoir rendu l’âme et transformé son intérieur en fosse septique…
Merci aux gens qui ont aidé pour la bouffe
Pas merci à Franck de ne pas avoir raconté « La blague du Renard », la meilleure blague du monde !
Merci à ceux qui se sont bougés pour aider toute la journée en piste,
Merci au porc pour ses travers
Merci aux remorqueurs (particulièrement Guillaume) pour leur séance de hammam
Pas merci à ceux qui ont mangé le matin et/ou à midi sans se demander s’il fallait payer
Merci à la crème solaire indice 50
Merci à Intermarché pour son rayon viande
Merci au frigo des Moulinier pour la rillette du dimanche midi
Pas Merci à Emile pour ses idées débiles du genre « si on mettait du poivre en plus de la gentiane et de la vodka dans le dessert ? »
Merci au type qui a mangé un dessert au poivre sans s’en apercevoir
Pas merci à Frédo pour le chihuahua, c’est vraiment la boisson du diable….
Et surtout pas merci au soleil de ne pas se lever à 10h

Prochain jour le plus long en décembre !

mercredi 1 juin 2011

Voir Cahors...

Le Samedi 28 mai par Frédéric Moulinier :

On attendait ce week-end avec impatience. La journ
ée du vendredi devrait être volable, sans plus. Elle l’a été, à partir de 17h…. Mais l’humidité résiduelle nous laissait plein d’espoir pour la journée de samedi. On était donc prêt dès 11h30 le samedi et depuis 11h, quelques témoins avaient fait leur apparition. Premiers décollages vers 12h15 pour le LS4, ( Jean-Claude ), le Pégase ( Jean-Mi ), l’ASH ( RC’s ), le Janus ( Paulo et Frédo ) et le K8 ( Eric pour les 5h ).

Les cumulus ont rapidement laissé place à du thermique pur… Les plafonds sont restés bons une bonne partie de l’après-midi et n’écoutant que notre courage, on a tous mis le cap vers le nord-ouest. Les plafonds étaient bons, de l’ordre de 1500m, les varios sympathiques pour un début de journée mais ils étaient souvent associés à de très bonnes dégueulantes, on le verra plus loin….

Les points bas se sont donc succédés pour nos valeureux promeneurs : 700 à Lavaur pour l’ASH, 700 à Graulhet pour le Janus, 700 à Gaillac pour le LS4 et le Janus ( tiens, encore eux…. et ce n’est pas fini…. ) et 800 à Gaillac pour le Pégase.

Pour une fois, le passage de la Grésigne n’a pas posé de problèmes majeurs. 15 à 1600 vers Castelnau de Montmirail et hop, on se met en local de Septfonds. Sauf pour Jean-Claude, qui se balade vers 800 m à Bruniquel puis à Septfonds…. Jean-Mi fait demi-tour à Castelnau et c’est certainement lui qui a raison. L’ASH a pris son rythme de croisière et ira virer à Sarlat. Jean-Claude s’arrêtera dans le secteur de Cahors et le Janus, après 3 points bas à Septfonds ( à 700, 800 puis 500 QNH…. ) se refera une santé. Mais c’est pour mieux finir … à Cahors.

Eh oui, y’a des jours où on passe à côté. Une grosse dégueulante ( -4, -5 ) pendant près de 10 kms aura été fatale. On s’est pourtant battu pendant plus d’une demi-heure en local mais sans succès et on a donc rendu visite à nos amis cadurciens.

Une heure après, on était de nouveau en l’air, en convoyage vers la maison. Largage à 1900 verticale la Grésigne et hop, c’est reparti. On n’a rien retrouvé jusqu’à 800 QNH à Graulhet…. Encore une bataille en compagnie du Duo Discus local pour remonter vers 1600 et c’est l’arrivée vers la Montagne. Pas mécontents d’être revenu à la maison… L’ASH est rentré sans pb, le LS4 a encore fait un point bas vers 350 QNH à Gaillac puis est rentré lui aussi.

Ce n’était pas une très grande journée mais on s’est bien régalé. Paulo a passé la Grésigne pour la 1ère fois.