lundi 30 août 2010
ASK13 St Crepin : 6ème journée : Les grandes ondes
Aujourd’hui le vent souffle fort, très fort même, à tel point qu’on s’est dit que le BM était vachement bien toujours amarré aux grands câbles de téléski qui courent le long du terrain. L’épreuve du jour, qu’on peut garder si on ne la laisse pas s’envoler, nous fait aller dans le nord et dans le sud, avec des cercles de 25km. On peut faire des kilomètres à l’intérieur du cercle, seule compte le nombre de kilomètres parcourus dans les 2 heures qui suivent le départ.
La mise en piste est folklo, les consignes sont simples : pas de planeurs vide, il faut un lest humain.
Ça secoue fort, mais force est d’admettre que ça monte, et on passe rapidement en onde au bord du nuage, avec des vitesses sols affolantes de ridicule : 5 km/h, youhou !
Le départ est pris en patrouille avec Gaby, à une altitude indécente et cap sur le premier point vers les Ecrins, toujours en montée. N’ayant pas l’habitude de l’onde (c’est le moins qu’on puisse dire), je ne quitte pas le bout de nageoire du Némo.
Comme en témoigne les images, c’est très beau et on s’efforce de ne pas trop monter (avec difficulté…), Sur le deuxième point, étant un peu derrière, j’essaie d’anticiper la trajectoire du Némo en avançant un peu, manque de bol ce n’était pas du tout sa trajectoire prévu, et pour cause, cette avancé me coute 2500m en 3 min et un retour illico dans les basses couches… Là, sans les autres à baliser l’onde, c’est plus dur, mais on fini par y arriver, non sans avoir définitivement perdu le Némo… Après être remonté, il ne nous resta plus qu’à aller tourner ver le dernier point par dessus les nuages et rentrer malheureusement avant la fin du temps imparti…
De toute façon il fallait rentrer tôt : ce soir c’est soirée Black Mountain, le punch attend d’être préparé
« Qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de soi » disait un poète aussi fainéante que stupide, car il n’aurait pas prononcé ces foutues paroles dans un K13 par 40 kt de vent en sous ondulatoire, car tout s’agite autour de soi dans l’étroit cockpit. Les sangles doivent être tellement serrées qu’on ne boucle plus son harnais mais on attache le planeur à ses épaules. En route pour un tour dans la machine à laver ! Connaissant déjà ce type de temps on commence à avoir assez peur pour l’approche et on prend finalement une bonne altitude de sécurité, pour finalement se rendre compte qu’en bas le temps est plus clément, l’atterrissage s’effectuant sans problème.
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2 commentaires:
bande de veinards, de l'onde, du punch, que demander de plus ? du boeuf ? ^^
c'est vrai que du boeuf ça aurait été bien...
Demande à Mathieu ce qu'il pense de l'onde, il était crevé au bout de 2 h d'onde, pas solide ces normand !!
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