Contrairement aux prévisions des mauvaises langues qui nous connaissent bien mal, la Montagne Noire était d'attaque dès 9h pour ranger la soirée de la veille. Ce n'était pas le cas de tout le monde. Au briefing, on comptait les absents. On comptait aussi les resquilleurs d'ailleurs, puisqu'il paraît qu'à la soirée de la veille, une petite dizaine de personnes sont venues attirées par l'ambiance et la nourriture. Sans être inscrit, sans payer... Heureusement que le shérif veille.
Le film étant terminé et la soirée étant passée, les occupations sont moins nombreuses. Pour le repas du midi, Juju a eu tout le temps nécessaire pour nous concocter un plat rare : des légumes. Des légumes croquants-craquants, pas assez cuits selon certains, juste comme il faut pour d'autres, dans les possibilités du réchaud à gaz pour le cuistot. En tout cas on n'avait jamais vu autant de verdure sur une table vélivole, surtout en l'absence de tout plat de féculent. Un délice pour les yeux, un régal pour les papilles. D'aucun se sont moqués de nous voir passer à table à l'heure ou d'autres se mettaient déjà en route pour leur cockpit, une demi-heure avant l'heure annoncée du premier décollage. Mais la nourriture est importante, et on ne va pas manger des sandwichs non-plus. La santé de l'estomac forme la satiété de l'âme qui fait la qualité du pilotage. Et facilite les transitions.
En piste, les décollages se font dans les temps, il était inutile de se presser et de risquer une mauvaise digestion. Il reste même du temps pour lézarder à l'ombre même si ça ne veut rien dire.
L'épreuve du jour consiste entre autres à aller tourner Barcelonette. Mais c'est un circuit AAT, et le rayon du cercle fait 30 bornes donc il suffira d'aller chatouiller le col de Vars. Le temps minimum de vol est d'une heure. Deux tactiques s'opposent : ceux qui s'éloignent loin vers Vars jusqu'au col (sans le sauter, vue la météo derrière toute sortie est définitive) et ceux qui préfèrent s'éloigner plus au Nord en sautant le Peyron en direction de la tête d'Amont.
Némo tourne on ne sait pas trop quoi. NB fait un tour avec Julien en tactique B et un second tout avec Eric en tactique A (plus payante), NC choisit la tactique A mais un problème de logger ajoute du suspense au débriefing. En effet, la carte n'a enregistré que 2 branches. Suite au récit du vol, l'organisation crédite une moyenne de 81 km/h. L'honnêteté du récit n'est pas remise en cause, mais la trace réelle donnée plus tard suite à une autre recopie sur la carte donnera quelques km/h de moins. Les résultats de la journée sont en attente mais pour le moment sur l'épreuve, NB devance NC qui devance Némo. Le monde à l'envers donc.
Pendant le 2e vol, Gaby profite de confier son planeur pour monter admirer les planeurs depuis la pente. On le voit bien d'en haut.
La journée se termine avec un court passage des atterrissages en piste 34, histoire de poser 3 ou 4 planeurs, puis tout le monde revient en 16. Bonne occasion de revoir les repères et de se remettre le cerveau à l'endroit. NB et Némo ont su s'adapter avec talent.
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