Le début du mois d'août promettait plein d'activité. Suite et fin pour le stage ITP de Florian et Olivier, débarquement des parisiens, vols à gogo, barbecues et soirées punch. Au bilan ce fut presque ça, mais pas complètement. Voyez plutôt.
Pour leur dernière ligne droite avant l'examen qui doit arriver fin août - début septembre, les apprentis instructeurs doivent profiter de trois semaines bloquées pour voir le chapitre vol sur la campagne qui fait maintenant partie du cursus de l'instructeur qui-sera-FI-un-jour. Pas de bol, depuis début août c'est la chase aux cumulus. Il paraît qu'on en aurait vu un peu plus au nord. Un avis de recherche a été lancé. Qu'à cela ne tienne, on sait aussi circuiter en thermiques purs. C'est vrai. Mais pas avec n'importe quels thermiques purs non-plus, et puis pour l'exercice il est bon de s'entraîner avec des conditions qui conviendraient à un vélivole dont le but est faire ses 50 bornes. Donc oubliez les 1200 m de plafond avec des pompes irrégulières qu'il faut serrer à plus de 45° d'inclinaison. Mais la persévérance aide. Arrivés tôt au terrain comme tous les jours (avant midi, eh oui), les formateurs en formation ont enfin réussi le lundi 13 août à sortir du local. Aller/retour Graulhet pour Florian qui a décollé avec Jacques et sans manger (la motivation aide) avant 13h, et départ vers Puylaurens avec abandon à mi-chemin de Bourg pour Olivier pour qui les mini-cumulus de début de journée avaient déjà disparu. Mais l'abandon n'est pas l'échec, et plusieurs notions essentielles ont été révisées, la formation avance.
Les autres jours, sont passés à réviser les leçons de pilotage de base à la Montagne, ou à un lâcher (et relâcher) treuil à Bourg. Bourg où au passage le chef pilote a très bien accueilli la petite équipe de la Montagne Noire. Merci Pascal.
Les parisiens sont bien arrivés. D'ailleurs ils sont repartis depuis. Il faut dire qu'ils sont venus en force, et avec la force du vent d'Autan. Merci les gars. Mais Frédo avait tout prévu et ce sont moults animations qui se sont relayées pour les distraire, avec du modélisme (tiens, c'est original), du rugby, du punch, des vols en Janus dans une pompe et demi, des barbecs, un peu de composite sur la Fauvette, des blagues, de l'humour, des patates à la crème. Et un chihuahua aussi, mais pas trop parce qu'avec le vent d'Autan ça brûle moins bien (NDLR : amis des chiens rassurez-vous, aucun animal n'a été blessé durant le tournage). Enfin bref, ce fut le bordel, ce fut le merdier, ce fut une semaine animée.
Quant aux fêtes du punch, je vous promets que je ne vois pas double. Oui cher public, il y en a eu deux cette année, et le même semaine en plus. Quand on sait qu'il y en aura une troisième fin août à Saint Crépin, on se dit que l'hiver est rude. Jeu : une personne aura participé aux trois fêtes du punch, qui est-ce ?
La première a eu lieu mardi dernier. Organisée par une petite moitié du comité de fêtes, elle a fait honneur à sa réputation en commençant assez tôt (vent d'Autan ce jour-là) et en terminant honorablement vers 3h le lendemain.
Des côtes de porc marinées, de la salade avec des gésiers, des patates sous la cendre, et de LA salade de fruit. La salade de fruit de Jacques. Connaisseurs, vous savez de quoi je parle. Le tout ensuite terminé par une tournée de chihuahua avec un dispositif coupe-vent de taille honorable en la personne de Steph qui tenait des planches. Frédo tenait la fourchette avec le sucre, Florence puis Olivier se relayaient pour rallumer la flamme. Un bien beau travail d'équipe.
Le lendemain, c'était Autan. La journée a commencé par une mise à jour des FLARMs sur tous les planeurs, et récupération des circuits.
Mais comme tout le monde avait faim de voler, on a doucement emmené les K13 en 30, puis on a décidé que 5 à 10 kts c'était tout à fait faisable. En effet, c'es passé sans souci, le plus grand problème résidant dans la composant travers (sud). Tout ça pour se promener en remorqué dans une couche d'air en haut qui soufflait nord-ouest sans monter, puis pour galérer dans un couche d'air en bas qui soufflait sud-est en montant par bulles. Une petite heure pour les 2 planeurs, à se battre pas haut.
La journée s'est terminée par quelques tours de SF28 pour Juliens, avec notamment une remise des gaz en 12 histoire de vérifier que ça passe bien. Ca passe bien, même après le toucher de la roue.
Pour la deuxième fête du punch, il a fallu attendre samedi. Et quand je dis attendre, c'est que ça n'a pas beaucoup volé. Certes, jeudi ça a décollé (tard), et ça a tenu (pas longtemps). Mais pas facile de caser une leçon de pilotage de base, et pas facile de s'éloigner. Originalité de la journée : le plus court lâcher LS4 du monde. François en en effet sorti son monoplace de la remorque. Il l'a monté l'a aligné et il a décollé. Avec 3 centièmes et autant de minutes de vol, l'expérience a été courte. La faute a la bande qui masque la charnière de l'aileron? Elle s'est décollée et du coup le vol n'était lus confortable.
Vendredi et samedi, chaleur et sécheresse, thermique pur, repos. Du coup samedi soir, c'était les retrouvailles, organisées par l'autre moitié du comité des fêtes. Tomates-mozzarella, saucisse, brochettes de dinde, dinde marinée au citron, patates à l'eau, camembert sous la braise, fruit. Et en entrée : 3 variétés de punch, de la piña colada, 2 variétés de daiquiri. Et du Canada Dry aussi, allez savoir pourquoi. Bien entamée, cette soirée s'est terminée étonnamment tôt, c'est-à-dire avant minuit. On sent que ça prépare Saint Crépin et ses soirées qui finissent alors que c'est encore le même jour que quand ça a commencé.
Pour la semaine qui arrive, il va faire chaud, et puis on verra bien. Donnez-moi un planeur et de quoi monter juste en dessous du FL65, histoire que je sois au frais !
1 commentaire:
Il est à noté que la fin de soirée prématurée peut aussi être associé aux parisiens qui avaient quand même pas mal de route le lendemain, et parait-il rhum et sécurité routière ne font pas bon ménage...
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