samedi 25 août 2012

St Crépin : premier jour

Le premier samedi à St Crépin, c'est la répétition, l'échauffement, la mise en ailes. Après une fin de journée pour certains, une demi-nuit pour les autres (ceux qui ont un boulot), la Montagne Noire a élu domicile dans la vallée de la Durance, et ça n'est pas passé inaperçu.
Grâce au joie de l'informatique, de l'internet et des pigeons voyageurs qui transportent des octets à la vitesse du K13 à pleine vitesse, le monde entier peut suivre les faits et gestes des SudOuestiens en vacances à l'étranger dans l'Est.
Journalisme total, aucune concession sur l'info, ce blog ne lésine pas à broder tout un article à partir de quelques photos floues trouvées sur les réseaux sociaux. Oui amis lecteurs, ici aussi on sait se mettre au niveau des plus grands noms de la presse française et internationale en diffusant de l'information parcellaire, douteuse voire inventée. Ou alors je peux aussi reprendre les articles de l'année dernière et les adapter, ah oui bonne idée. Mais non. En exclusivité, voici le vrai résumé réel de l'aventure au point qu'elle en est qu'elle débute qu'elle est au commencement.
La Montagne Noire - Saint Crépin sur Durance, c'est 6 heures de route, en véhicule normal. Avec une remorque et un J5, vous pouvez ajouter une heure. Un vendredi fin août avec les bouchons de ceux qui trouvent que quand même ce serait sympa de repartir juste pour une petite semaine hein chéri c'est un peu plus long. Mais heureusement, la canicule ne sévit plus. Sur 3 véhicules (2 toyota et un Peugeot), deux ont la clim. Je vous laisse deviner lesquels. Mais l'autre peut rouler la porte ouverte, et c'est cool. A petite vitesse j'entends, hein, pas de blague ni d'interprétation foireuse comme quoi la sécurité au volant ne serait pas respectée. Elle l'est. En plus ce sont des Normands qui se relaient au volant, c'est dire.
Les années précédentes, le convoi s'arrêtait sur une aire d'autoroute (toujours la même mais je n'ai pas de mémoire) à la tombée de la nuit afin de faire une queue interminable dans le but d'acquérir un sandwich gras d'origine douteusement américaine. Sandwich immédiatement consommé sur ladite aire, debout sur le parking et à la lueur des phares faiblissants d'un fourgon verdâtre dont l'éclairage n'a la puissance que d'une lampe à LED (au singulier LED). Mais cette année, les veinards qui sont partis plus tôt ont pu complètement revoir leur planning et dîner dans des circonstances beaucoup plus fastes. Genre beaucoup moins de nuit et beaucoup moins sur une aire d'autoroute. Le luxe. Evidemment, pour le troisième véhicule ce fut l'habituelle galère. Oui mais eux ils n'ont pas pu partir tôt car ils ont un boulot. Tout ça.
La route en elle-même s'est passée sans encombre. Tout le monde est bien arrivé et au petit matin les locaux ont découvert les 3 magnifiques planeurs de chez nous. Et l'envahissement de la bande organisée (ou pas) : les Montagnards sont là.
Aujourd'hui, la météo annonçait dela pluie et des orages. Mais à la Montagne Noire on vole aussi quand il ne fait pas beau, et du coup, les machines sont montées vite (et bien) afin de profiter des rares possibilités qui peuvent s'offrir.
Puis c'est le briefing général. Toute la troupe autour d'une table, des cartes, des GPS, des schémas tactiques sur le plateforme. Orage ou pas orage, ça va voler. Non mais !
Les crédits photographiques vont à l'aéroclub de St Crépin, merci à eux.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut les mecs !
Bon vols à vous, j'ai hâte de lire les nouvelles aventures de la VVMN à St-C ! :)

Loïc