Après un samedi de grande affluence pour peu de vols (40 minutes en 3 essais), le dimanche des élections prévoyait une météo plus accorte. Pas ou de précipitations, des nuages avec un petit soleil, un plafond inconnu. En partant de Toulouse vers 13h, ça ressemblait à des cumulus rapprochés, voire très rapprochés, mais sans voile au dessus. Du coup, dès que l'ombre laissait quelques secondes de ciel bleu, on entrevoyait le soleil et c'était plutôt agréable. Du coup hop pas de doute, en avant vers la Montagne Noire pour voler.
Une fois sur place, il y a des solos. Des dizaines de jeunes lâchés ou brevetés se battent pour prendre chacun un biplace en solo. Eric veut le Twin, Julien veut le Bijave, non le K13, non le Bijave... Bon, ce sera le Bijave. Et Nico se demande si le K13 ça serait bien mais quand même tout ça le Twin c'est bien aussi mais dans ce cas il faudrait un instructeur. Bref, des décisions fulgurantes, et forcément des décollages pas très tôt.
Dans le Midour, c'est Henri qui se remet en forme de remorqueur après 6 mois d'absence. Du côté des instructeurs, il y a Jacques. Nico Rabouille est dans le NC avec le Druide vu qu'il y a peu d'élèves : Christophe, juste relâché de la semaine précédente et... c'est tout.
Et puis il y Steph, qui se trouve sans remorqueur et à qui il prend soudain comme une envie de K13. Pas e souci, le 2078 est là, prêt. En plus il a un vario tout neuf à l'arrière, c'est parfait. Je monte en sac de sable, ce serait con de le laisser partir seul. Qui a dit "et ce serait pas prudent" ? Non là quand même vous abusez.
Le Twin est le premier à décoller, suivi de notre K13. A 750 mètres c'est le pétard à 5 m/s derrière le Midour, paf on largue, paf on tourne, paf on n'a rien. Pendant ce temps, Eric s'annonce à 1400m, et en effet on le voit au plafond, déjà en transition vers Bourg St Bernard. Bon. Alors les basses couches c'est pas la fête. Mais après avoir gagné 100m, ça devient plus confortable et on trouve facilement 1 ou 2 m/s. Devant nous, des rues de cumulus bien orientées dans le lit du vent comme ils disent dans le bouquin.
Le ZI décolle ensuite puis c'est le CLAM avec Christophe et Jacques. On observe le LS4 qui s'aligne... mais il doit finalement rentrer au hangar pour cause de patin d'aile décollé. Zut.
En l'air ça tient bien et c'est le moment des comparaisons. Par exemple, la rue de nuages à l'opposé du soleil c'est tout nul. Côté soleil c'est mieux. Ou alors le Bijave en solo et en transition c'est carrément moins bien qu'un K13 avec deux personnes à bord. Et ne parlons pas des spirales à droite qui n'existent pas mais qui n'existent.
Et autour, c'est la valse des grains. Je ne sais pas pour vous, mais je n'aurais pas aimé être castrais ce dimanche. Et vas-y que je ramasse de la flotte ! Sur l'aérodrme c'est tranquille, pas de mouillache.
En deuxième partie de journée, nous reposons le 2078 pour Pierre qui souhaite faire voler sa belle soeur. C'est la valse des pilotes dans le remorquer histoire d'écrire plus de lignes sur le carnet de route. Et Julien qui a fortement envie de redécoller en Twin après son vol en Bijave, me réquisitionne comme caution commandant de bord vu qu'il n'est pas lâché plastique. J'ai bien dormi. Au sol en revanche, tous posés, ils ne voulaient pas croire qu'il y avait de la pente. Et les fourbes pusillanimes (oui on apprend aussi de nouveaux mots en vol) ont usé de tous les stratégèmes pour nous faire poser :
- ils ont rangé tous les planeurs pour bien nous montrer qu'on était les derniers,
- ils ont un à un dit au revoir à la radio pour bien nous menacer de ranger le Twin seuls,
- ils ont même annoncé l'ouverture des bières.
3 commentaires:
tu as oublié de parler des cours de français dispensés en vol pour qualifier au mieux les rampants du soir...
Vous avez un bien beau remorqueur
Richard
(Lfim)
@ Julien : oubli réparé, je l'ai ajouté au texte
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