Braver le froid et la fatiguitude un dimanche matin, c'est rude. En ce dimanche 1er avril, il faisait tiède, et surtout ça piquait un peu les yeux de l'arrosage de la veille. La fatigue, assurément.
Arrivés aux aurores au terrain vers 11h15, les vélivoles dominicaux s'installèrent pour un topo plein de blagues sur la vitesse de croisière. Déjà le thème maritime était là, les poissons n'étaient plus loin. Après quelques explications sur l'équivalent vent, le reset au point de virage et le vol en dauphin (non ce n'est pas un poisson), il était temps de se mettre à table pour manger les restes de... paëlla. Celle de l'APPARAT du weekend d'avant, de toute façon c'est meilleur réchauffé. Avec du poisson donc, ne faites pas comme si vous ne suiviez pas.
La table fut mise en extérieur, sur la belle terrasse de devant le hall de montage. Un beau soleil, un bon repas, de bons convives, de bons verres d'eau. Et une galette des rois. Oui, au mois d'avril. Encore une blague du boulanger, sacré lui.
Une fois le repas terminé, les vélivoles se rendirent en piste, pour encore une farandole de blagues. Le remorqueur du jour, Steph, avait la crève. Au mois d'avril, genre après 15 jours de grosses chaleurs. Blague. Mais, consciencieux jusqu'au bout des ongles, le bon Steph avait heureusement pallié sa propre défaillance en nous envoyant Jacques.
Du côté des planeurs, pas de twin en ce premier jour d'avril, pour cause de CDN expiré la veille au soir. D'aucun demandèrent ce qu'est un CDN mais nous garderons leur nom secret. Ou alors contre une bière. Dans le Némo (parce que ce jour là on ne pouvait pas le laisser au sol), les apprenti-ITP se mirent en tête de s'essayer au remorquage. Dans le D-2078, Julien et Emile se mirent en tête de rester longtemps en l'air. Pareil pour Luc, Pierre, Jean-Michel chacun avec un monoplace. Au bilan, personne ne réussit vraiment à s'accrocher. Chacun essaya sa technique, du long remorqué au raccrochage bas, mais sans succès.
Et c'est quand on se disait qu'il serait intéressant de finir tôt la journée que les VIs sont arrivés. Une touriste et deux vélivoles : un breveté, un instructeur. De passage dans le coin, ces deux souhaitaient voler sur un site historique et approcher des planeurs historiques. Oh le musée, oh un bijave ! Ce sont les couleurs d'origine ? Euh non, mais quand même c'est mieux comme ça. Oui c'est mieux. Une demi-heure plus tard, les deux repartaient heureux d'avoir côtoyé le ciel touché par leurs ancêtres les oiseaux et les vélivoles de la Montagne Noire. Le beau moment de patrimoine que ce fut.
La journée se termina sur la clotûre d'une action qui traînait depuis l'été dernier : le retour du frigo à la tour ! Ah enfin, on allait pouvoir recommencer à y stocker des bouteilles pour cette petite récompense d'après-vol qui fait toujours plaisir, quand la golfette viendrait vous accrocher le câble, mettre l'éclisse et décapsuler une petite mousse. Merci François et Julien pour la manutention.
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