Ce n'est pas parce que l'année 2011 a été grisâtre du point de vue météo, qu'il fallait terminer avec une Assemblée Générale qui faisait grise mine. A VVMN, on sait joindre l'utile à l'agréable, faire d'une pierre deux coups, mettre le feu à la poudre d'escampette et surtout on sait utiliser des expressions hors de leur contexte.
En ce beau jour de décembre, le samedi 11 pour être précis, il faisait moche. Pas moche-moche à ne pas mettre un touriste dehors car on voyait le soleil, mais moche à ne pas mettre un planeur en l'air. Autan en fait. Ah tiens, déjà on sent pointer le leitmotiv de la soirée.
En cuisine, on s'affaire. On n'est pas venus pour manger de la saucisse nom de d'là ! Il y a de la soupe au potiron à faire, des légumes à éplucher, des boeufs à tuer. Comme ce soir nous sommes généreusement accueillis dans la cantine de l'APPARAT, nous utilisons la cuisine attenante. Apparemment au temps du Centre National on mangeait cru car il n'y a rien pour cuire. Mais ce n'est qu'un détail, et 5 minutes et 3 vertèbres en moins plus tard, le piano de cuisine du Comité des Fêtes est déménagé.
Dans la salle, il est l'heure de commencer. Le public est prêt, les artistes sont là. Evidemment, difficile de faire rire avec le bilan 2011. Frédo a du mal à égayer la soirée avec le bilan des heures de vol et le rapport moral. L'habituel hilarant bilan financier laisse tout le monde glace. Et pourtant il y avait une blague cachée. Quoi vous n'avez pas vu ? Henri a inversé les centimes sur deux lignes. J'en ris encore.
En conclusion, après sept années de service, Frédo annonce qu'il ne compte pas rester président. Modeste jusqu'au bout, il ne souhaite pas qu'on lui dise merci, mais nous on s'en fout et à bas la censure donc encore une fois : MERCI ! Retraite méritée (de président seulement hein, faut pas déconner) en poche, il s'éloigne dans le soleil couchant alors que le nouveau président Henri Daudon 1er est accueilli à grands renforts de fanfare et de standing ovation d'une salle en délire. Ah pardon ? D'accord... On me fait signe que si tout le monde se lève c'est parce qu'on a servi l'apéro. Bon. Mais ce n'est que partie remise, Il aura son ovation au prochain épisode, lisez l'article "galette" qui va suivre en janvier. Au passage, un remaniement ministériel a lieu sur l'ensemble du bureau. Au revoir Steph, bonjour Chewb (pour le scribouillage) et au revoir Henri bonjour François (pour le classeur avec des nombres).
Les formalités d'AG terminées, c'est LA soirée de l'année. La soirée de l'AG VVMN, celle qu'on se raconte encore de longs mois après. Quand on se la rappelle. La soirée de l'AG VVMN, celle qui est préparée de longs mois avant, sous le soleil de Saint Crépin.
D'abord, il y a le repas. J'ai déjà parlé de l'apéro alors passons au repas assis. En entrée, soupe de potiron avec son foir gras poëllé maison par le chef. S'ensuit un rôti de boeuf tout-juste-rosé et sa farandole de légumes de saison (donc, des patates). Du fromage évidemment, et du dessert de fête, avec du chocolat comme il se doit et pour que Florence puisse lécher le plat. Les plats s'enchaînent à un rythme effréné, le service est impeccable mais il est difficile de suivre quand il y a plusieurs dizaines de vélivoles qui veulent manger : l'assiette à peine posée sur la table, elle est vide et prête pour la suite.
L'animation n'est pas en reste. Cette année il y a une magnifique rétrospective en vidéo signée Christophe. Puis les stagiaires de Saint Crépin diffusent leur création tournée lors de la rencontre ASK13 dans les Alpes. Deux vidéos très différentes, deux occasions de passer un bon moment.
Après les vidéos, c'est le traditionnel Burger Quizz. D'un côté, Frédo-Bernard-Charly, et de l'autre Florence-Baptiste-Steph-François. Chewb en maître de cérémonie, a bien du mal à calmer les ardeurs des combattants, mais c'est ça le sport. Le jeu se terine par un avantage à l'équipe de Frédo, qui obtient le petit Bergfalke de la Mort ce qui est déjà honorable.
Fin du repas, début de la musique. Après quelques notes, les pieds se délient, tout se mélange et on rit a s'en taper le cul par terre. Les moins téméraires (ou les plus sages) rejoignent leurs pénates, les autres se rassemblent autour d'une table pour un bon vieux chihuahua qui rappelle les soirées d'été.
Quand c'est fini, il ne fait pas encore jour mais il fait très très nuit. Voire même il fait matin. Le chalet accueillera les moins mobiles, car il est l'heure de se coucher.
Et le lendemain ? Le lendemain, il a fait très soleil. Pour preuve, le nombre hallucinant de lunettes de soleil et de petits yeux. La luminosité assurément. Toujours pas de vol à voile, mais un peu de NC histoire de promener les estrangers de passage de Paris.
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