Ça vole en décembre

Après un mois de novembre complètement raté, toute occasion était bonne à prendre pour voler. Y rester n'était qu'un vague espoir, mais déjà se mettre aux commandes et décoller semblait déjà faire partir de trop lointains souvenirs pour beaucoup. En ce dimanche 4 décembre, le ciel est gris mais assez haut (800 - 900 m), le vent est très ouest, et sa vitesse n'est guère engageante avec des pics à 10 Kts. Sur le terrain, peu de présents, mais tous sont volontaires pour se mettre en l'air. Je sors le LS1 à peine remonté du Téléthon de la veille. Florian et Nico sortent un K13, et Eric en sort un second. Jacques fait le plein du Midour et c'est parti ! ... Allez j'ai dit "c'est parti !". Ah ben non. La pause inconsidérée de novembre n'a pas fait de bien à la batterie du Midour. Du coup celui-ci doit rester au sol.

Le plein de carburant est fait, mais il manque le plein d'électricité

Heureusement et parce que quand même faut pas pousser avec la poisse, François a déjà fait un tour avec le Robin, et il est complètement volontaire pour remorquer.

Le retour du binôme tout jaune

Parti en premier, je me colle au plafond et j'attends mes petits camarades. Posé trop vite, le K13 de Florian, changera de sac de sable pour laisser Nico aller aux champignons, tandis que Thomas prendra sa place.

A la chasse aux champignons

Vélivoles contents

Privé de Midour, Jacques en profite pour sortir le Pilatus, et il enchaînera à l'atterrissage par un tour de SF28 avec Jean-Claude afin de profiter des dernières lumières du jour.

Ça bouchonne en piste 12

Au sol, c'est la panne de golfette. Elle teuf-teuffe mais n'allume plus, un peu comme s'il manquait du carburant. Et comme elle est tombée en panne dans la montée de la piste 12 avec le D-2078 attaché, il faut organiser une équipe de secours. C'est Eric qui est accouru le plus vite avec le gyrophare des situations d'urgence allumé. Un second câble, un mousqueton, et voilà le premier attelage lui-même attelé. A la fin le gentil petit train est rentré sagement au hangar.

Convoi exceptionnel

Total de la journée : 1h40 (sans le SF), avec un record à 35 minutes pour votre serviteur. Ce n'est pas très long certes, mais au moins on a pris des pompes, on s'est battu et on a tenu !

De la visibilité, une ascendance, le rêve !