Des cumulus, du vent de nord ouest, du ciel bleu, du soleil. On a fait pire comme météo. Fort heureusement, on ajoute à cela un pilote remorqueur et son avion, un ou deux instructeurs prêts à en découdre, des biplaces avec une prévol faite.
Arrivé un peu à la bourre, Julien avait envoyé un message pour nous rassurer et dire qu'il pourrait prendre les élèves sans problème. Les élèves ? En fait d'élèves, il n'y a qu'Erick pour un petit tour de K13. Et puis c'est tout. Le calme plat, le silence.
Heureusement à côté, il y a des brevetés, et les cumulus envoient immédiatement les 2 LS1, le pégase et le LS4 sur la campagne. 2 K13 partent en mutuelle, le K8 se dégourdit les ailes. Et Julien, au sol, se demande comment il va occuper son après-midi avec cette pénurie d'élèves. C'est que ça n'arrive jamais. L'instructeur vélivole bien éduqué reste toujours sur ses gardes, mais l'évidence force l'observation immédiate : l'absence d'élève n'offre plus grand chose au menu. Dans le Mistral, il n'y a plus de monoplace. Que faire ?
C'est alors que l'œil avisé de l'instructeur aguerri se tourne vers la piste 30 d'où décolle, de toute la force de son moteur en ligne, le NC859S de l'APPARAT. A son bord, Henri et quelques dizaines de chevaux qui emportent à faible allure un Slingsby T21 fort heureux de cette vitesse apaisée. Le musée vole. Et cela donne des idées ! Plutôt que de voler en solo sur un des nombreux K13 disponibles, le choix peut se porter sur la Fauvette. Et hop, une fauvette en piste. Une fauvette nettoyée. Une fauvette en l'air.
Le T21 fera trois vols, la fauvette un seul, le NC 3 remorqués et 2 vols de loisir.
A côté les monoplaces du club ont bien parcouru la campagne, et ils sont tous rentrés sans encombre. Notons que le castrais est venu, malgré son absorption de larmes en grandes quantité la veille au soir.
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