Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
... dit le vélivole qui sent enfin la journée volable après des semaines voire des mois les pieds au sol. Et ce samedi, il y a eu des Yaaah !
Après l'enrichissant cours théorique du matin, ce fut le toujours très riche repas de midi. Repas pris en terrasse, car il fait si chaud qu'on croirait que quelqu'un a allumé le radiateur. Mais l'après-midi avance et il est temps de revenir aux sources du vol à voile : le planeur. Parce que bon, poncer des bords d'attaques et manger de la raclette c'est très sympa, mais ce n'est pas pour ça qu'on est là à la base. Dont acte, paf, tous en piste.
Ce soir, il y a match. Et le premier qui répond "TFC-PSG" a le droit de sauter dans la lac depuis l'arbre des modélistes. Ce soir c'est Castres-Toulouse. Et toujours s'il y en a un qui demande si c'est du bobsleigh... lac. La préparation physique des différents membres de VVMN qui vont voir le match est intense. Elle commence tôt et dès 15h nous perdons certaines forces vives, d'autres moins vives, et le mécano. Scramble, comme dit François, il faut faire le vol d'essai du NC, tout juste sorti de ré-entoilage fuselagesque. Nommé pilote d'essai pour l'occasion, Julien commence la prévol sans tarder et s'aperçoit immédiatement qu'il manque les ailes. Vous remarquerez la perspicacité de l'instructeur expérimenté. On ne la lui fait pas.
S'ensuit un remontage classique, même si on a un peu perdu la main depuis St Crépin en août denier. Mais l'aile droite est toujours à droite, les épingles tiennent les commandes, et il faut être au moins 3 pour remettre la verrière. Ah attends, on a oublié la ficelle qui la tient ouverte. Classique.
Vol de contrôle, APRS, mise au point des fils de laine.
Pendant ce temps, l'instruction s'organise. Aujourd'hui nous avons... une dizaine d'élèves. Et deux instructeurs. Bon ben, faut s'y mettre. Il y a les vrais élèves, comprenez ceux qui ne sont pas lâchés. Il y a aussi ceux qui n'ont pas volé depuis un moment. Moment désignant une période entre quelques semaines et... un an. Et encore je compte Philippe comme élève, alors qu'en fait il n'a juste pas volé depuis 20 ans. La palme revient donc à Florence avec un an d'absence mais une reprise en main prometteuse.
Il y a aussi les brevetés en état de vol comme Maxime (en K8) ou Chantal (en K13). Peu de monoplaces en l'air, mais 3 K13, le Twin, le Janus, le SF28. Journée biplaces donc avec beaucoup de relâchers et des VIs. Notons au milieu le test en vol de Julien pour sa qualif TMG. Je ne vous dirais pas s'il l'a eue... mais (indice) ça s'arrose.
Au sol, les connaisseurs remarqueront une discrète Edsel Citation qui fait de l'oeil au remorqueur quand celui-ci est garé à la tour. Les vols sont courts, on a le temps d'admirer le paysage, l'automobile, le paysage dans les reflets de l'automobile, le soleil couchant, le paysage au soleil couchant dans les refl... Vous voyez le tableau.
Les biplaces tournent jusque tard et passent au registre supérieur avec pléthore de phénomènes rares. Pour les besoins de sa formation, Christophe a droit a un retour au sol en plus des explications sur les différentes conduites à tenir en cas de non-décrochage du câble avec un enrouleur.
Paul et Julien sortent le parachute de queue du Janus et offrent aux photographes une arrivée originale.
Et enfin, la journée s'arrête sur un noeud à l'enrouleur.
Ah non au temps pour moi, ce n'est pas un phénomène rare. Mais ça arrête la journée. La journée de vol s'entend.
Et pendant ce temps, en salle para...
Quand on dit que la saison reprend, c'est vrai également pour l'apéro et la soirée. Ce soir, il y a arrosage ! Je crois qu'on dit "baptême" d'ailleurs quand on arrose un bébé. Donc c'est le baptême d'Alice. Et même si elle ne l'a pas beaucoup vu, papa et maman on bien profité du punch et du vod-k13. On voulu chanter un cantique qui commence avec des nombres et qui finit par un mot magique, mais on n'a pas voulu la réveiller. Du coup on a continué à boire avec Flo&Fred, merci à eux.
Et après ? Après, barbec ! Oui, en plein mois de février. Parce que, et même plus. J'avoue qu'on a quand même mangé à l'intérieur, mais la saucisse et les côtes de porc venaient bien de la magnifique grille carrée posée sur le demi-tonneau face à la plaine. Le bon goût de l'été. La soirée a ensuite duré tard jusqu'à minuit. Euh. Bon, je pourrais vous sortir des excuses à base de "on a commencé plus tôt à cause de la nuit", ou de "avec l'Autan du lendemain tout le monde est parti au ski", ou encore "il n'y a plus d'électricité au chalet on ne sait pas où dormir" voire une tentative de "ben, ya plus de rhum ?". Mais non. La vérité, c'est que personne n'avait le courage de croiser Frédo, revenant d'un défaite à Castres. 29-27 et un poteau sortant en fin de match pour Toulouse. Les vélivoles ont trouvé leur salut dans la fuite.
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