jeudi 22 avril 2010

Le loto: dans l'enfer du jeu

Dans l’actualité récente du terrain, il y a bien évidemment les très beaux vols de la semaine dernière, le retour inattendu de l’eau dans les bâtiments alors qu’on avait fini par s’habituer à la bière, le retour du Slingsby sur la pente, etc… mais il y avait aussi des activités improbables comme le loto de dimanche.

Le samedi matin a été consacré à la distribution de flyers dans les rues de Revel, faisant appel à un sens stratégique aigu pour cibler les voitures sur lesquelles il faut mettre les tracts : généralement de marque Citroën (xantia, BX, AX « Thalassa », …) sont les cibles favorites, en plus des traditionnelles Peugeot 309 et Panda 4x4. Tout ceci après, bien entendu, vérification de l’absence de siège bébé et d’autocollant « A » à l’arrière. Bref, on vise le troisième âge. Passons les problèmes de cohabitation avec les organisateurs d’autres lotos de la région, tout ceci sera développé dans le prochain numéro d’Ascendances.

Le dimanche matin, rendez-vous à la salle polyvalente, installation des tables et dernière recommandations. Les professionnels du Loto nous ont expliqué beaucoup de choses sur le numéro 90, les quines, les doubles quines et la difficulté de partager une caissette de veau. Là encore, c’est décousu, il fallait s’accrocher pour comprendre…

L’après-midi, elle, ressemblait à une télétransportation dans un univers parallèle fait de rôtis, de machines à margherita pour mélanger des boules, de personnes âgées prêtes à (presque) tout pour avoir un carton avec leurs numéros favoris et de termes techniques incompréhensibles.

Dans la vie, on fait parfois des erreurs lourdes de conséquences. C’est le cas de Florence, qui s’est présentée comme une professionnelle du loto (je cite « le loto c'est ma grande passion ; tu peux donc me compter pour le 18 avril! »). Comme la tâche délicate de la distribution des lots ne pouvait pas être laissée à n’importe qui, c’est donc à elle qu’est revenu l’honneur et le privilège de rester toute l’après-midi sur l’estrade. Un travail qu’elle a accepté avec un enthousiasme phénoménal, comme le montre la photo ci-dessous (à gauche de l’estrade, en état de décomposition avancée qui lui confère une coloration violette)

Pendant ce temps, le reste de l’équipe travaille sans ménager sa peine. Vider les canettes, c’est aussi un métier.

La vraie bonne nouvelle de la journée, c’est que les pertes financières ont finalement été évitées grâce à la famille Moulinier qui a gagné la moitié des lots (dont un baptême en planeur qu’on attend avec impatience…).

Les deux Présidents se sont d’ailleurs prêtés au jeu en dernière partie de journée, gagnant ainsi du vin et du magret au terme du suspense insoutenable de l’attente du numéro 32. Tombera ? Tombera pas ? Les nerfs sont à rude épreuve ; on a déjà loupé la caissette de veau et les 20jetons chez Lauragais Lavage ; un second échec aurait été une catastrophe…

Aucun commentaire: