jeudi 31 août 2017

St Crépin - 4e épreuve

Epreuve. Rien que le mot m'amuse. Z'avez pas vu la gueule de l'épreuve. Mais je suis en avance de quelques heures. Où en étais-je ?
Après les vols hier soir, nous avions soirée libre. Ce qui signifie que nous avons cuisiné nous-mêmes. Rôti de porc et d'autres trucs que j'ai oubliés, mais bien bien bon comme Juju sait le faire. C'était encore le cas hier soir.
Quelques verres plus et quelques discussions cinématographiques plus tard, et il est temps d'aller au lit. Sauf que non, car Julien P a retrouvé Skytrap sur youtube. Et ça rappelle de vieux souvenirs à Juju. Si vous aimez les planeurs Blanik et les cascades ahurissantes, ce film est fait pour vous. Si vous êtes responsable de la sécurité à la Fédé et que vous n'avez pas trop d'idées pour vous renouveler, piochez-y des exemples à ne pas suivre. Il y en a partout.
Vers tard, c'est enfin l'heure d'aller dormir. Un petit coup de serpillière plus tard et hop, dodo. Pause crapaud sur le chemin du camping, il prenait doucement le chemin de la Durance, nous avons continué vers le camping.
Nuit.
Au matin, le tournage recommence plutôt tôt,avec l'Amiral en invité d'honneur. Au briefing, Micro annonce un épreuve originale : départ en fin de treuillée. La montée initiale sur les Eygliers compte donc dans l'épreuve. Oubliez le départ haut en balistique, il faut aussi gagner à la montée. Si vous arrivez à monter.
Oui parce que si l'épreuve est originale sur le départ, elle est aussi très courte (43 km). Et pourquoi est-elle courte ? Ben parce qu'il va y avoir confluence de flotte vers 16h. Donc il faut décoller tôt pour tourner avant. OK.
La répartition des équipages et faite en quelques minutes autour d'un café. Mais avant, du melon et des pâtes. Et la mousse au chocolat de Julien P, miam.
En piste, à 13h, la motivation est variable selon les équipages. Les premières treuillés n'accrochent pas.
Et comme les secondes treuillées n'accrochent pas non-plus, ben c'est mauvais signe. Il faut dire que le vent a baissé, tourné, virevolté et il a ajouté un huit paresseux. Bref, ce n'est as le moment.

photo à 16h07

Micro met le treuil en pause quelques minutes.
A la reprise des treuillées, ce n'est pas forcément ça. NB décolle et tente puis échoue. Juste derrière, Gaby s'envole et accroche. Mais il y mettra le temps et le circuit tourné sera grevé par ce mauvais départ.
Après ça accroche mieux. Ca monte de plus en plus fort et le deuxième secteur donne l'occasion de grimper aux crêtes et d'avancer vers les points. En fait une fois en haut ça avance bien. De 2700 au départ les planeurs perdent assez peu sur le premier point. Une petite reprise sur les Eygliers et hop, 2700 encore pour aller vers le 2e et finalement dernier point. Et encore 2700 c'est parfois haut. Mais parfois pas, comme le prouve Bada qui arrive 27  soue l point. Dommaaage ! Il pourra rejouer. Enfin si ça recommence à monter.
En bas, d'autres planeurs attendent leur deuxième treuillée. AA, LS et NB pour ne citer que ceux que j'ai retenus. La manche à air recommence à faire des siennes et le premier secteur explique aux récidivistes que non, cette épreuve n'est pas pour eux. Bon, tant pis. Dis Micro si je te donne mes deux treuillées, tu prends quand même la meilleure des deux distances ? Remarque tu peux même additionner les deux distances, je ne chatouillerai pas grand monde.
Suite à la sagesse de l'abandon du NB et au retour victorieux de AM+66+NC, les seconds vols peuvent commencer. Après 3 tentatives ratées du CILS, on se dit que ce n'est pas forcément le moyen de décollage à privilégier aujourd'hui. Et finalement plutôt que 2 ou 3 treuillées ratées, pourquoi pas un remorqué réussi ? Moteur, action, on se laisse monter un peu, beaucoup, jusqu'à 1800. En dessous le remorqueur affiche un vario entre 0 et 2. Il vaut mieux attendre 100 m de plus et en effet c'est mieux. Une fois là, il faut parfois un peu de sport mais finalement on arrive à monter. En vol, il reste peu de monde, mais la Montagne Noire est bien représentée avec ses quatre K13, et le mécano en invité sur le planeur italien.
Le grain promis arrive du Guillaume, mais un petit détour par Vars permettra de l'éviter en restant au sec. Sur les pentes, le temps est passé à prendre de jolies photos en patrouille. A deux, à trois, on espère à quatre si la vidéo n'était pas trop éloignée pour l'éclatement.
Atterrissage deux par deux. En vidéo aussi, ça peut toujours servir.
Et là, re-pluie. Petite et légère, fraîchounette, qui indique que c'est en effet le bon moment pour aller à l'apéro. Planeurs attachés, parachutes rangés, ce soir c'est soirée italienne. Et leur risotto annuel attire du monde. Surtout qu'ils entretiennent la pénurie en limitant les inscrits à 50. Viva Italia !
Suite au repas, Juju remplit les pichets, l'ordi de montage chauffe, et la nostalgie nous fait ressortir des films des années précédentes. Ca laisse le temps de faire le blog.
Et voilà c'est fait.
Mais au fait, le classement ? 66 est 4e au général, et ça c'est beau.
Demain il pleut très probablement. La preuve c'est qu'il a été demandé de ne pas mettre les planeurs en piste avant le briefing. A demain.

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