Une journée normale. Normale avec du soleil. Normale avec du vent mal orienté. Normale avec un voile gris qui gonfle avec les heures de l'après-midi. Et du coup, que faire pour occuper cette normalité ? Volons.
Volons déjà parce que ce n'est pas tous les weekends que nous le pouvons depuis ce 1er janvier 2014. On a quand même un début de saison que nous qualifierons de tout-pourri, enfin c'est comme ça qu'en parlent les météorologues aguerris. Alors volons pour oublier que demain il pleuvra. Volons parce qu'on voit bien les Pyrénées. Volons parce qu'en France de toute façon les autres clubs sont occupés à poncer des bords d'attaque. Et après ils se demanderont pourquoi ils ont fait moins d'heures. Volons parce que même si ça ne tient pas on apprend toujours quelque chose. Volons parce que l'absence de turbulence offre un cadre d'instruction adapté.
Après les cours théoriques du matin, le repas est pris paresseusement à l'intérieur alors qu'il fait soleil dehors. Oui mais ça souffle. Et ça souffle froid.
On enchaîne sur un remontage de LS4, pour une partie des troupes, et la mise en piste des K13 pour l'autre. 4 K13 en l'air, certes pas en même temps, mais on sent la volonté. Ajoutez un twin et vous aurez un aperçu de la planche du jour. Je crois bien qu'on n'a pas vu de monoplace en l'air.
La pente ne donne pas. Les thermiques sont insuffisants. Mais on vole, on se fait plaisir.
L'instruction n'est pas en reste avec 4 instructeurs, et 5 ou 6 élèves. L'un d'eux va grandir aujourd'hui.
Après une série de départs en autorotation pour l'exercice, et un atterrissage en conditions inhabituelles, il est temps pour Christophe de voler seul à bord. Bien installé dans la CLAM, libéré du truc en place arrière, Christophe fait deux petits vols tout seul et en air calme. Ca y est, il est lâché. Le ministère de la santé ayant rigoureusement mis en garde tout le monde contre les virus, le seau d'eau par vent froid sera épargné à l'heureux pilote. Mais c'est bien parce qu'on veut le revoir. Il n'est pas à l'abri de se le prendre dans quelques mois. Et en tout cas, ça s'arrose !
Au passage, notons qu'il s'agit du premier élève qu'Olivier lâche en solo. Et c'est un évènement dans la vie d'un instructeur. Ah, on me dit que ça s'arrose aussi.
Pendant ce temps, la météo revêche ne fait pas fuir tout le monde et Frédo en profite pour faire un VI en deux parties à une (nous l'espérons) future nouvelle inscrite.
La mise en bouche du soir au punch est là comme une promesse d'un vrai arrosage. Bonne petite journée, la saison repart de weekend en weekend. Reste à trouver des ascendances tout de même.
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