mardi 14 janvier 2014

Samedi 11 janvier : dégravillonnage

On aurait aussi pu dire : en mode DDE mais ne risquons pas de vexer nos amis cantonniers avec une blague facile.
Les aéronefs motorisés sont presque tous arrêtés. Les remorqueurs sont en visite, le motoplaneur en réparation. C'est dommage parce qu'avec la météo formidable qu'on a, on aurait au moins pu faire... euh... ben non rien. Le vent d'Autan promis est reporté à demain, mais la brumasse ambiante n'encourage pas à voler. Tant pis, on trouvera bien autre chose à faire.
Comme à son habitude, Eric joue du tracteur. Aujourd'hui il a monté la balayeuse à l'arrière, et il s'emploie à dégager les pistes en dur de la myriade de gravillons qui s'y dépose, voire qui s'y crée au cours de l'année. Les hélices des moteurs n'aiment pas les gravillons.
La balayeuse rassemble les graviers en une bande le long de la piste, il faut ensuite ramasser celle-ci. Surtout quand il n'a pas été possible de repousser ladite bande jusqu'à l'herbe proche. Et pour ce ramassage, il faut des bras. Ce samedi, nous avons Luc, Maxime, Christophe et Olivier qui s'y collent. Le fils de Luc est également très volontaire, surtout pour aller conduire le tracteur avec Eric.
La technique de ramassage diffère selon les avis. Christophe et Olivier sont partis sur l'idée classique du balai et de la pelle, vers une brouette. Eric suggère d'utiliser un aspirateur de chantier, et l'idée est mise en oeuvre par Maxime et Luc. Idée non-concluante. Le sol etst humide et les graviers collent. L'aspirateur est plus lent que la pelle. Seul avantage, l'aspirateur va mieux dans les recoins. Il reste intéressant pour les finitions quand la pelle est passée. François suggère la pince à épiler mais malheureusement personne n'en a une donc nous ne testerons pas l'idée.
Quand les zones importantes ont été ramassées, il est l'heure de la galette. Une galette avec un peu de boeuf. Du boeuf ? Non mais c'est juste que Julien et Thomas préparent le bourguignon de demain midi. C'est que plus ça mijote, meilleur c'est. Et puis il est hors de question de se lever tôt pour cuisiner demain, parce que c'est dimanche nanmého !
De toute façon il fait nuit, le froid tombe et les braves rentrent vite se coucher.

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