lundi 18 mars 2013

Samedi 16 mars - la soirée sans punch

Pour le grand retour du soleil sur le sud ouest français, le comité des fêtes avait prévu un barbecue. Mais comme le comité des fêtes n'est pas une grenouille météo très fiable, il n'a pas fait beau. Pas grave, faute de barbec, on mange en sauce. Dont acte.
Pendant que certains bricolaient, d'autres rangeaient. Pendant que certains pelaient, d'autres épluchaient. Pendant que certains trimaient d'autres rien-foutaient. C'est la dure loi de la jungle en milieu hostile vol à voile. Mais ça, c'était avant le drame bien entendu.
Mais revenons d'abord à la fin d'après-midi. Alors que Steph cherchaient des économes pour peler des carottes, des irlandais attrapaient des ballons pour peler des anglais. Carottes ou anglais, à la fin ça finit pareil : les cuisses sont bien roses et les spectateurs se marrent bien. La soirée commençait bien. Mais c'était avent le drame bien entendu. L'heure de l'apéro, fatidique, approche. C'est heure qui est fatidique, pas l'apéro. Quoique. Ce soir, il y a des arrosages en pagaille. Julien arrose Jean au mojito. Nico arrose un lâcher touin au cocotsky. Julien arrose un lâcher LS1, et Franck un lâcher bijave, au pot au feu. Au bouillon diront certains mais nous y reviendrons.
Soudain, au milieu de l'apéro, avant le pot au feu et le bouillon, ce fut le drame. Le drame survint, abrupt, en quelques mots : Je suis en panne sur lotoroute, ne nous attendez pas.

A l'annonce du non-punch, il y eu comme un blanc

Et là, ce sont 5 litres de punch qui disparaissent dans la nature. Pfuit. Evaporation spontanée. Oh et puis après tout, on va continuer quand même ? Bon d'accord. Et hop la soirée repart.
"Abemus papam !" comme dirait le cardinal popotier, mais la salle para fut quand même le siège de miracles à croire qu'on ne saurait plus se tenir à table. C'est au milieu de l'apéro que Sa Sainteté François remarque un stigmate sur le front d'Olivier : un carré blanc est apparu, il disparaîtra quelques minutes plus tard. On cherche encore les trois sapins. Puis ce sont les murs qui miraculeusement se mettent à couler, en provenance du plafond. Le brun taupe saigne des larmes de rhum.

Même pendant l'apéro, il y a match

Cela ne gâche l’appétit de personne. Comme un bon pot au feu se fait dans un bon bouillon, c'est sous le signe des yeux que le repas commence. Enfin qu'il se poursuit, car on a déjà commencé avec la salade. Un bon bouillon d'hiver. Avec des lettres ? Des vermicelles ? Ah non, des fusillis et des rigatonis. C'est moins subtil mais c'est plus vélivole. Et puis on n'a que ça alors... AU début le bouillon ne fait que peu d'émules, puis certains se débloquent, il faut trouver d'autres bols, assiettes creuses, mugs divers. Il fait froid, ça réchauffe.

- T'as l'air malin avec ton bouillon.
- Tu veux qu'on reparle de ta photo avec le yaourt ?


Il est temps d'ouvrir le vin. Pas tout quand même car on est un peu moins que prévu à table. Deux de moins pour être précis. Ceci dit à 18 convives, nous avons un très bonne représentativité d'un peu plus d'un quart de femmes. Respect. Une nouvelle inscrite au passage, bienvenue à Emilie.

J'y trouve un goût de bouchon...

Le repas avance, le pot au feu est dévoré comme tout bon plat de saison préparé par le maître Julien, aussi à l'aide avec une grosse gamelle qu'avec le maniement du biberon pour Jean. Kilémignon. Oui en fait c'est un peu un mélange entre un quignon et un filet-mignon. Papa est fier.
Au dessert, des fruits. Pas de fruits en traquenard à la Jacques et en salade. Non juste des pommes. Avec un fondinet de calva mais sans plus. Et un gâteau au chocolat, merci Nathalie. Et des prunes, merci Fabienne. Dans les prunes c'est pareil, il y a un fond de jus qui peut-être éventuellement recèlerait de l'alcool. Mais à peine.

Trombinoscope

Il est de toute façon l'heure d'aller se coucher. Ah oui, il est 4h. Normal. La saison est partie. Mais la saison ne s'arrête jamais vraiment à la Montagne Noire.

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