Après un lundi avec des cumulus, des thermiques et de la pente, il fallait compenser par un mardi pourri. En fait pas complètement car il faisait soleil. Mais un mardi à touristes ou à pilotes d'avion. En fait, un mardi avec une météo de pilote de planeur. Oubliez le vol à voile, aujourd'hui c'est mania et puis c'est tout. De toute façon on le sentait venir : très belle vue sur les Pyrénées, la couche d'inversion franchie en remorqué dès 800 m, que des signes négatifs.
Pour preuve, Jean-Claude embarque dans le LS4, Polo prend le Pégase et c'est parti ! En l'air, la météo était digne de Cambronne. Des varios montant difficilement à 0,5 m/s, et encore en se battant dans des bulles. Pour les deux élèves instructeurs, c'est jour de mania également : virage engagé et autorotation. Et même un petit retour au sol pour la forme et parce que de toute façon le vol à voile n'est pas au programme.
En remorqué vers une altitude suffisante pour débuter les autorotations, je me disais justement que c'était une belle journée à lâcher. Ah ben justement me répondit Jacques, et si on lâchait Polo en LS4 ? 2 tours de vrille plus tard, c'est l'atterrissage, et c'est parti pour rendre un homme heureux.
En remorqué vers une altitude suffisante pour débuter les autorotations, je me disais justement que c'était une belle journée à lâcher. Ah ben justement me répondit Jacques, et si on lâchait Polo en LS4 ? 2 tours de vrille plus tard, c'est l'atterrissage, et c'est parti pour rendre un homme heureux.
Briefing machine, installation confortable à l'ombre du hangar. Le pilote a déjà volé aujourd'hui, il est au fait des conditions du jour : faible vent nord-est, légère dégueulante en finale, rien de bien grave.
Jean-Claude, beau joueur, lui tiendra l'aile au décollage pour un vol certes court, mais qui a rendu Polo tout guilleret.
A peine posé, tout sourire, il nous quitte à toute berzingue dans son automobile en criant "je reviens !". En effet il revient. Pendant ce temps Le K13 est reparti pour quelques exercices, toujours de mania, pour le second élève instructeur de la journée. La journée s'achève tôt d'ailleurs, inutile d'insister.
Et d'ailleurs il est l'heure... d'arroser le lâcher. Finaud, le nouveau pilote de LS4 était parti mettre une bouteille au frais. Et c'est là qu'on sent toute l'expérience du vélivole : arrivé au lâcher LS4, il sait bien ce que "lâcher" veut dire. Il a toujours une bouteille prête. Malin. Une bouteille de champagne rosé donc, d'où encore les bulles en titre de cet article.
Et d'ailleurs il est l'heure... d'arroser le lâcher. Finaud, le nouveau pilote de LS4 était parti mettre une bouteille au frais. Et c'est là qu'on sent toute l'expérience du vélivole : arrivé au lâcher LS4, il sait bien ce que "lâcher" veut dire. Il a toujours une bouteille prête. Malin. Une bouteille de champagne rosé donc, d'où encore les bulles en titre de cet article.
1 commentaire:
un arrosage en semaine n'est pas un vrai arrosage ! mais c'est bien de s'entrainer.
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