Premier weekend de janvier (on ne compte pas le dimanche 1er que personne n'a vraiment vécu), et déjà une météo formidable. Traduisez : c'était volable. Ah ben oui mais avec 2011 on a réduit nos standards de qualité. De toute façon, le Comité des Fêtes avait prévu et prévenu : le soir c'est galette. Et en plus le nouveau bureau élu en décembre paie son coup de cidre. Bref, que des raison de venir au terrain.
Côté ciel, il y a des nuages pas trop hauts, pas trop bas. Genre juste au dessus du tour de piste. Côté vent, il y a une force moyenne, et une direction pas trop ouest. Un vrai temps de Normand. Mais la motivation du vélivole n'a d'égale que la force de persuasion du ninja en sommeil sur la fleur du lotus bercée par la rosée matinale au soleil couchant. Autrement dit; ça fait longtemps que tout le monde a volé, on y va et on voit après. Frédo est en piste très vite et il mène la danse pour entraîner les autres planeurs à sa suite. Finalement on retrouvera en l'air les 3 K13, le twin, le K8, les 2 LS1, le pégase, le LS4 et même le bijave, dépoussiéré pour l'occasion.
En l'air ça tient très bien, mais pas bien loin. La Grande Faille n'est pas beaucoup dépassée et ceux qui le font n'y trouve pas leur bonheur. Un gros grain évite le terrain de peu, quelques gouttes tombent parfois sur es verrières et les bords d'attaque. Ce n'est pas le printemps non-plus, et on sent bien comme un brin d'humidité et de fraîcheur. En fin de journée, le plafond et la luminosité baissant, l'ensemble se transforme doucement en une grand partie de cache cache. Oh, un planeur qui sort de derrière le nuage là. Oh ici, un autre qui sort ses aérofreins pour ne pas entrer dans la couche. Et là, un autre qui arrive par ma droite en fuyant un nuage en formation. Tout le monde se pose sagement avant la nuit. De toute façon le rendez-vous avec la galette approche.
Ah puis j'ai failli oublier l'histoire du bonnet. Alors imaginez un vélivole. Talentueux. Expérimenté. Ingénieur. Bref, un type quand même, pas trop bête. Il pleut, la verrière est mouillée. Le vélivole sort le bras et essuie la verrière avec sa main. Bon là déjà, on sent comme un désespoir dans ses doigts engourdis par le froid. Dans un sursaut d'intelligence lumineuse, le vélivole se dit qu'il va plutôt essuyer la verrière avec son bonnet. Déjà il y aura une meilleure surface, ça glissera mieux et ses doigts seront protégés. Donc le vélivole prend son bonnet, sort son bras par la trappe de la verrière et, évidemment, il lâche son bonnet. S'ensuit une cocasse chasse au bonnet menée depuis le ciel par transmission radio avec un opérateur au sol muni d'une radio portable. "Là plus à gauche. Non tout droit. Voilà tu traverses la piste de motocross et tu y es." L'histoire finit bien, le bonnet est sauf.
Une fois que tout est rangé, on passe en salle galette. Mais avant les réjouissances, les formalités. Le nouveau président tout neuf Henri 1er se doit de prêter serment. La main gauche sur le bouquin bleu, la main en l'air, il sera investi devant une assemblée prestigieuse. Au passage, sachez qu'il a promis de faire respecter le règlement intérieur et le retour au sol.
Après le banc zobé de rigueur on passe aux galettes. Il y a des galette brioche et fruits confits, des galettes frangipane, des galettes jambon champignon fromage. Ah oui il reste des pizzas du midi, et ce serait bête de gâcher. Le cidre est servi à la bonne température, accompagné de quelques bières et d'un saladier de cocotsky (pour la recette, regardez le film de Saint Crépin diffusé à l'AG). Bravo à Thomas et Eric qui ont osé arborer leur couronne. Vive les rois !
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