samedi 25 juillet 2015

22 et 23 juillet - en semaine l'été

Les vacances. Les plages de sable fin parsemées de de serviettes de bain et les enfants qui courent en se jetant de l'eau de mer dans les yeux. Ah.
Mais non, les vacances c'est aussi glandouiller ç Toulouse, et quand on voit qu'il faut beau, hop, départ pour l'aérodrome. Prenez ce mercredi par exemple. La température atteint 25°C, les nuages chatouillent le haut de mon immeuble, les escargots se réjouissent d'un soudain regain d'humidité. Ah mais attendez... Il fait tout moche ! Oui, mais il fait frais. Je te me nous rappelle qu'hier on était en mode bunker, tous rideaux fermés et le vaporisateur dans la figure. Ah oui. C'est agréable ce temps. Et sinon ça vole ? On va voir.
AU terrain, il y a un élève et quelques brevetés inscrits. Pour le remorquage, Kevin est toujours là et volontaire. On se fait un point météo vers 14h30 : le plafond est encore bas et estimé vers 800 m. AU loin (comprenez : vers Toulouse) c'est plus lumineux et peut-être plus haut. Arrivé fort-à-propos dans son defender des familles, le Druide confirme que "mais oui ça va tenir". Et du coup on ne peut plus reculer. Le prétexte d'aller écouter l'ATIS de Blagnac à la tour se transforme en ouverture des hangars et en sortie des machines.
On se ferait bien un tour de K13 hein ? Allez.
Une bonne prévol et un bon briefing plus tard (on a le temps : personne d'autre ne veut voler), Martin et moi montons dans la machine. Il y a un peu de vent de travers. En fin de remorqué, le plafond est confirmé vers 850. Il y a de petits thermiques collés aux cumulus. Mais dès qu'on en sort ça tombe. Et le vent est trop au nord pour penter. En tout cas rien d'exploitable pour une leçon.
Nous abrégeons donc et revenons au sol pour changer de monture : le SF28 est là pour ça. Avec la mobylette, il sera plus facile de faire des exercices de prise de terrain, de lignes droites avec et sans aérofreins, et tout sans avoir à jouer dans la faible épaisseur entre la plafond et le tour de piste. Les petits thermiques aperçus auparavant sont toujours là, ils aident bien le moteur à reprendre de l'altitude.
Au sol, les parisiens (Rémy et Brice de Parice) se disent que demain ce sera mieux. Je ne peux pas leur en vouloir. Rangeage, paperassage, retour maison.
Soir.
Matin.
2e jour.
Et la météo dit : il va faire chaud, mettez vos chapeaux et de la crème solaire. Oh yeah, c'est bien meilleur qu'hier. Bon certes, vers 14h la mise en piste est encore en cours, mais Jean-Claude râle, c'est signe qu'il y a des cumulus. Charly dans le CLAM, Rémy et Dub dans le NB, Eric en LS1, Jean-Claude en LS4, Jacques en pilatus. Il faut décoller tout le monde d'un coup et surtout tenir en l'air. Mais pourquoi ? Ben parce qu'après cette série, il y a une petite maintenance à faire sur l'avion. Rien de grave, mais ça va prendre 30 minutes. ALlez les gars, faut y aller et faut y rester !
Ca tient.
A l'APPARAT, on sort le T21, il y a deux vols à faire. Le temps de sortir la machine et de s'installer, avec combinaison et pagaie, i y a bien le temps de bricoler sur l'avion. Et ça se coordonne bien au niveau du timing. La passagère est installée juste au moment où Kevin revient. CRIS, câble, pouce, décollage.
Et moi je fais quoi pendant ce temps ? Notons que depuis 5 minutes on a vu la moitié des planeurs se poser : le LS1 et 2 K13. Ca devient moins bon apparemment. Mais que cela ne tienne, il y a toujours la mobylette. Armé de Rémy en sac de sable, je m'installe pour la deuxième journée de suite dans notre la machine de performance par excellence, de quoi se faire une petite balade et d'aller dire bonjour au T21. Il fait bien chaud, on surveille la température du moteur, mais les petits restes de pompes nous aident. Le T21 tient bien, sachant tout de même qu'il est plus léger et qu'il vole moins vite. Comprenez : il monte dans les petits trucs que le SF ne voit même pas. N'empêche, on arrive à monter et à faire coucou au Slingsby.
Ce dernier prend son temps pour descendre, tout comme Jacques et Jean-Claude qui sont même allés se promener un peu. Avec le SF, nous allons visiter Revel puis Castelnaudary. Il y a toujours un petit thermique pour remonter, alors on spirale.
A la Montagne, le T21 repart, et comme le pilote n'est pas mauvais il fera 30 autres minutes.
Au retour de Catel et après un passage en 03, nous posons le SF28 en 12 et revenons enfin au doux calme d'un environnement non-motorisé. Et une bière aussi, il y en a au frais à la tour et il y a même la monnaie dans la tirelire.
Rangeage, paperassage, retour maison.
C'était mieux qu'hier.

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