L'organisation d'un pot (ou d'un repas) passe toujours par l'étape d'estimation du nombre de convives. Quand le repas est payant, déjà c'est pas facile d'avoir une liste d'inscrits fiable. Alors imaginez un pot offert ! Ce samedi, les fluctuations dans le nombre de présents faisaient penser à la tenue d'assiette lors d'un premier remorqué. Ca n'a rien changé à la qualité du remorqué, ni des convives.
Mais ne brûlons pas les étapes.
En ce samedi 12, il faut beau, c'est la météo qui le dit. Ou alors il VA faire beau. D'un instant à l'autre ou vers 16h. On a le temps de finir de manger, de boire un café, de préparer la salade pour le soir et de se faire lâcher midour. Pour le dernier point, c'est Baptiste qui est à la manoeuvre. Cher public, admirez les évolutions de votre futur pilote remorqueur, qui est sur les rangs pour le poste très convoité de remorqueur de l'été.
Donc Baptiste part faire de la mania avec jean dans le midour, et pendant ce temps on peut sortir 2 K13, bientôt 3. En cette journée ensoleillée mais avec une visibilité améliorable, il y a 3 élèves, un instructeur, et Nico qui est toujours volontaire pour un tour en double. Dans le D-2066, Chantal va voler avec Henri.
Chers amis, accrochez-vous, c'est Baptiste qui pilote !
Le premier vol avec Christophe se passe sans histoire et sans pompe. Il y a bien un semblant de quelque chose mais c'est en plein au dessus des modélistes, et d'ailleurs certains modélistes montent bien haut. Eux. Nous non, eh bien tant pis on se pose. De toute façon Christophe va repartir en solo. Pendant ce temps Chantal et Henri ont décollé. Ils s'accrochent aux modélistes et tiennet un peu jusqu'au second décollage du K13-école avec Gilles. Tout le monde retombe en même temps.
Le moral aussi.
Un incident technique cloue le midour au sol. Nous n'avons pas de pilote pour le DR400. Le SF28 est notre ami. Après le plein du réservoir, c'est encore plus notre ami et il repart dans la foulée pour des tours de piste avec Michael, un relâcher machine avec Henri et le coucher du soleil avec Christophe.
Notons que le dernier vol de la journée, celui qui dure et qui ne veut pas finir, est effectué par les deux mêmes personnes qui paient l'apéro. Pour ceux qui restent au sol et qui ont soif, c'est proprement dégueulasse.
Mais l'apéro arrive, il est servi à l'intérieur pour cause de nuit. Grâce à de légers restes d'un autre pot, il y a un peu plus de punch que prévu. mais on fera un effort pour le finir quand même. Il y a des élivoles à Luchon, il y en a à Toulouse pour le match, il y en a chez eux... et il y en a dans la salle para. Ceux de la salle para sont les meilleurs. Et je ne dis pas ça juste parce que j'y étais. Le président y était aussi, alors forcément...
Petit apéro calme, bien accompagné de mageailles, terminé sagement un peu avant 2 heures du matin. Demain on vole.
Et c'est demain. Toujours sans midour (dont les réparations avancent bien), il ne reste que le SF28. Oué. Au programme du jour, 1 breveté qui doit voler en double sur le SF, 2 nouveaux inscrits, 2 VIs persos. Et bien on va faire ça dans l'ordre.
Avec Christophe, la journée commence sous des thermiques asthmatiques, des pompes faibles et des ascendances de petit niveau. Comme la veille, les modélistes tiennent mais nous non. On fait quelques allers-retour sur la pentounette, il y a de quoi chercher un peu mais pas de quoi remonter à plus de 700m. Le moteur reste donc bien allumé même s'il est au régime réduit. Et il sert par moment à prolonger le vol. Après Christophe, c'est Augustin qui s'installe aux commandes. Là c'est une vol de reprise après un an d'absence et des heures sur un autre terrain et au treuil. Coup de chance : les pompes tiennent ! On coupe le moteur et on profite des courants, enfin du vol à voile. Mais il faut abréger car le teps passe et il reste encore 3 vols à faire.
Frédéric a droit à sa première leçon, améliorée d'n début de ligne droite puisqu'il avait déjà un VI avant. Les pompes commencent à faiblir et la leçon du jour ne se prête pas aux spirales. On joue au moteur.
Les deux derniers vols, des VIs qui avaient trouvé le punch fruits rouges très bon la veille, se passent également principalement au moteur, les ascendances ont disparu.
Comme c'est dimanche on ne tarde pas pour terminer la journée, ranger, écrire et tout fermer. On s'habitue au SF28 en fait.
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