Samedi, c'était prévu, c'était annoncé, c'était de la pluie. Mais de la pluie en fin de journée, pas de quoi s'affoler. En attendant, ciel clair, nuages haut et peu ou pas de vent. Pas de quoi s'affoler.
Et quand on n'a pas de quoi s'affoler mais que c'est le moi de novembre et qu'on aimerait bien voler, et bien on vole. Pour ce samedi il y a un instructeur, un remorqueur, trois élèves.
La journée commence par un visite au panneau d'affichage de la tour qui donne l'état des planeurs. Pas de bol, beaucoup ont périmé début novembre, et quelques menus soucis d'entretien sur d'autres font que le choix est limité : en bois et toile il y a le CLAM et le Bijave. Le Bijave est au fond du hangar, euh... prenons le CLAM. De toute façon pour le moment il n'y a pas de quoi consommer deux planeurs. Quoique. Entre temps, Sylvestre est arrivé. Sylvestre pourrait tout à fait faire un tour de K8, mais le K8 est en visite. Le K13 est utilisé pour l'instruction. Il reste... le planeur au fond. Bon les gars, pendant que le K13 est en l'air vous savez quoi faire ? Et hop, on vide le hangar pour accéder au mastodonte rouge à fleurs blanches.
Pendant ce temps, le Stearman du musée sort se dégourdir les ailes par ce beau temps calme, aux tons gris assortis à sa robe.
La leçon du jour est au tour de piste. Vincent commence et enchaîne deux tours de piste en 03. Simple, facile, comme dans le bouquin. Ou presque comme dans le bouquin, mais justement c'est pour ça qu'on fait des tours de piste. Au tour de Christophe, qui passe son tour en préférant attendre lundi et le beau temps. Soit.
Au tour de Sylvestre donc, pour un lâcher Bijave. Le tour de la machine est fait avec les particularités de la bête. Les caractéristiques en vol sont énumérées, avec notamment l'aspiration des AF, l'arrondi plus haut... Trois tours de piste plus tard, c'est un heureux homme qui repartira seul à bord de sa nouvelle conquête. Ca s'arrose.
L'instruction continue avec Jean-Claude. Non pas Jean-Claude, Jean-Claude. Deux tours de piste également. Un premier terminé sous de fines goutelettes, et un second commencé sous ces mêmes goutelettes alors que le hangar commence à être rangé car la vraie pluie arrive.
Le temps de tout ranger, essuyer, chamoiser, il fait nuit. Journée constructive, mais on fera mieux lundi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire