dimanche 6 octobre 2013

Samedi 5 octobre - l'est court l'est court, le créneau...

C'est affreux c'est l'automne, il va pleuvoir, il va neiger, ça va être le brume à 16h de l'aprem. Peut-être, mais pas aujourd'hui, non pas aujourd'hui.

bon ok, le début de journée n'était pas formidable

Aujourd'hui le terrain s'est réveillé au doux son feutré des bricoleurs de l'APPARAT, qui changeant une serrure, qui bricolant une remorque ou une armoire. Et pendant ce temps, les cumulus gonflaient, doucement, sûrement méthodiquement. De la pluie oui, mais fine et en diminution. Si bien que vers le dessert, la pluie n'était plus. Les cumulus, eux, étaient toujours là.
En piste, trois élèves, un remorqueur, un instructeur. Plus tard viendront un VI et (chance) un breveté pilote-VI. Le monde est bien fait, ou alors c'est une coïncidence, ou alors c'est juste qu'on sait s'organiser. Les trois possibilités me défrisent tout autant les unes que les autres.
Du coup on sort un K13 et bientôt deux. Le plafond n'est pas haut, la pluie récente a empêché un franc chauffage du sol. Ca promet de commencer timidement. Mais ça n'empêche pas de travailler et le premier vol d'instruction sera fructueux en 15 minutes. S'enchaîne ensuite un deuxième élève pour une leçon différente. Là on sent comme une volonté des cumulus de partir en ascendance, mais ce n'est pas encore ça. Troisième tour mais même élève, ça y est c'est le bon moment. Une petite rue se dessine entre les terrain de motocross et l'aérodrome de Revel. Ca monte très bien, en spirale et en ligne droite, avec un planfond de près de 1000 m. Juste avant, le second K13 a décollé avec le VI qui est probablement un futur inscrit. Lâché mais pas breveté, ce vol lui permet de découvrir la plateforme ainsi que le bois et toile.
Quand la rue s'en va, les deux planeurs se posent. La double continue avec le troisième élève qui n'a plus que des miettes de pompe à se mettre sous la dent. La journée de vol à voile est finie. Cela n'empêche pas deux solos de partir pour un petit vol, mais globalement c'est trop tard. Le créneau est refermé.
Le SF28, parti quand c'était bon, revient au même moment que tout le monde. Le SF28 extérieur venu tâter de la pente repart bredouille, ce n'est pas la bon jour.
La journée se termine par un rangement sans se presser, un briefing au tableau, un au revoir et à demain.

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